Coronavirus : les bars, restaurants, et commerces non essentiels fermés, le premier tour des municipales maintenu
Coronavirus : les bars, restaurants, et commerces non essentiels fermés, le premier tour des municipales maintenu
Le premier ministre Edouard Philippe a annoncé un renforcement des mesures liées à la crise du coronavirus.
La crise sanitaire vient d’entrer dans la fameuse « phase 3 ». Avec douze décès et 838 cas confirmés supplémentaires en 24 heures, la France compte désormais 4499 cas de contamination par le nouveau coronavirus, dont 91 mortels, selon les donnés publiées samedi 14 mars par l’agence Santé publique France sur son site internet.
Face à cette « accélération de la diffusion du virus », Édouard Philippe a annoncé « un renforcement des mesures qui touchent à la vie sociale ». Après avoir « consulté le Conseil scientifique », le premier ministre a « donc décidé » la « fermeture, à compter de ce soir minuit » et « jusqu’à nouvel ordre », de « tous les lieux recevant du public » et qui sont « non indispensables à la vie du pays ». Cela concerne « notamment les restaurants, les cafés, les cinémas et les discothèques ». Plus largement, cette décision va s’appliquer à « tous les commerces, à l’exception des commerces essentiels ».
A contrario, « les lieux de culte resteront ouverts, mais les rassemblements et les cérémonies devront être reportés ». De même, « resteront ouverts les magasins d’alimentation, les pharmacies, les stations essence, les banques, les bureaux de tabac et de presse ». « Les transports urbains continueront à fonctionner », a par ailleurs précisé le chef du gouvernement.
Enfin, Édouard Philippe a indiqué que le Conseil scientifique lui avait « confirmé que le premier tour (des élections municipales) pouvait se tenir demain », dimanche 15 mars, « en respectant strictement les consignes » les consignes de distanciation, et les gestes barrières. Il ne s’est en revanche pas prononcé sur le second tour, prévu la semaine prochaine, dimanche 22 mars prochain. Interrogé sur le sujet, le directeur général de la Santé, le Professeur Jérôme Salomon, a botté en touche : « Nous tenons compte de l’évolution » de la situation. « Cette évolution n’est jamais prévisible », a-t-il ajouté, évoquant non seulement « le comportement » du virus, mais aussi celui des Français, qui sont les seuls à pouvoir mettre un frein à la progression de l’épidémie sur le territoire national.