La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a rejeté jeudi une demande formulée par deux avocats du numéro un, du terroriste du PKK, Abdullah Öcalan pour de prétendus mauvais traitements qu’il aurait subis dans sa prison d’Imrali en 2008.
Le 21 octobre 2008, deux avocats d’Öcalan et 236 détenus avaient porté plainte, alléguant qu’il aurait été torturé et menacé par des gardiens de l’île-prison d’Imrali deux semaines plus tôt, le 7 octobre 2008, lors d’une fouille dans sa cellule.
Les sept juges de la CEDH ont décidé à l’unanimité que le recours intenté devant l’instance de Strasbourg n’était pas non plus recevable. Les requérants invoquaient, entre autres, l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’Homme, relatif à l’interdiction de la torture, des traitements inhumains ou dégradants.
"La Cour observe notamment que, le jour des incidents allégués ainsi que les jours suivants, Abdullah Öcalan a été examiné par plusieurs médecins, lesquels n’ont relevé aucune lésion physique ou psychique. Par ailleurs, le requérant n’a rien indiqué aux médecins non plus. En outre, il n’a pas personnellement porté plainte", ont noté les magistrats.
Depuis, le Conseil de l’Europe a noté une nette amélioration des conditions de détention du chef du PKK, âgé aujourd’hui de 70 ans.