Des députés de la majorité se préparent à voter négativement au projet de réforme des institutions de la Ve République, si l’amendement anti-turc, qui avait été supprimé par le Sénat, en première lecture, n’est pas réintroduit dans le projet constitutionnel.
On mesure ici la profondeur de la fixation psychologique d’une partie de la classe politique française qui va jusqu’à conditionner la propre vie démocratique de la France à la seule question turque – espèce de « Turcofolie » pour reprendre une expression du politologue Olivier Duhamel.
Il est difficile de prévoir si les pressions anti-turques porteront leurs fruits, mais le vote qui devra décider du sort du projet de réforme constitutionnelle s’annonçant serré, elles (ces pressions) pèseront assurément d’un poids important dans les débats à venir.
On mesure ici la profondeur de la fixation psychologique d’une partie de la classe politique française qui va jusqu’à conditionner la propre vie démocratique de la France à la seule question turque – espèce de « Turcofolie » pour reprendre une expression du politologue Olivier Duhamel.
Il est difficile de prévoir si les pressions anti-turques porteront leurs fruits, mais le vote qui devra décider du sort du projet de réforme constitutionnelle s’annonçant serré, elles (ces pressions) pèseront assurément d’un poids important dans les débats à venir.