Au total 155 membres du "Parti des travailleurs du Kurdistan" (PKK, terroriste) ont quitté leur groupe terroriste en 2007 grâce à l’intervention de leurs familles, a rapporté mardi le journal turc Today’s Zaman.
La stratégie du dialogue avec les familles visant à convaincre des activistes du PKK à renoncer à la violence a obtenu des réussites remarquables, indique le reportage, ajoutant que 38 membres du PKK se sont volontairement rendus à la gendarmerie ou à la police.
Des unités spéciales ont été établies dans les sièges de la gendarmerie ou de la police où des négociations avec des familles des membres du PKK ont été tenues afin d’encourager la capitulation de ces derniers, révèle le reportage.
Ces familles ont été informées que leurs enfants pourraient être grâciés s’ils ne sont impliqués dans aucune attaque, ajoute le journal.
Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a affirmé en décembre que son gouvernement était en train de préparer une nouvelle loi susceptible d’encourager les membres du PKK à se rendre.
Selon un décompte du ministère turc de l’Intérieur, 71 membres du PKK, dont 17 femmes, se sont rendus en 2005 et 110 membres du PKK, dont 16 femmes, l’ont fait en 2006.
Le terrorisme du PKK en Turquie a causé la mort de plus de 37.000 personnes depuis 1984, date du début des attentats. Le PKK est considéré comme une organisation terroriste par la communauté internationale.