En visite à Bruxelles le ministre des affaires étrangères turc Ali Babacan a rencontré, ce 20 novembre, le commissaire européen chargé de l’élargissement Olli Rehn. La réunion a entre autres porté sur la question du DTP (parti séparatiste en Turquie) et des liens de ce parti avec l’organisation terroriste kurde PKK .
A cette occasion, Olli Rehn a fermement condamné le PKK et réassuré du soutien de l’Union Européenne à la Turquie concernant la lutte contre le terrorisme, et de son droit à (...)
La Cour européenne des Droits de l’homme a rejeté l’objection du parti Batasuna
La Cour européenne des Droits de l’homme a rejeté l’objection à son approbation concernant la fermeture du parti Batasuna, déclaré "illégal" en Espagne du fait qu’il est la branche politique de l’organisation terroriste ETA.
Fermée en 2003 suivant la décision de la Cour suprême, Batasuna s’était adressé en 2004 à la Cour européenne des Droits de l’homme à Strasbourg après avoir obtenu un résultat négatif de (...)
Nous vous proposons le résumé/traduction d’un article d’Alpaslan Türkes (MHP) qui épingle le DTP (branche politique du PKK) pour ses récentes prises de position racistes et de caractère nationaliste ethnique évidents. Quant au processus d’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne, Türkes déclare que la relation entre l’Union Européenne et la Turquie est basée sur la contrainte et le chantage plutôt que sur le dialogue. Türkes : un parti pro-kurde n’est pas un problème s’il n’est pas (...)
Nurettin Demirtaş a été désigné à la tête du parti séparatiste kurde DTP [1]. Demirtaş fait partie de la frange la plus extrémiste du DTP, ainsi la nouvelle équipe dirigeante est constituée de noms tels que Sabahat Tuncel, Fatma Kurtulan ou Selahattin Demirtaş, qui sont connus pour leur soutien affiché à l’organisation terroriste kurde PKK. Le 30 octobre dernier, Nurettin Demirtaş avait qualifié, sans détour, le chef terroriste Abdullah Öcalan, de « grand leader du peuple kurde ».
Le DTP, parti pro-kurde en Turquie, vient, à l’image du Batasuna en Espagne, d’être dissout par la Cour constitutionnelle turque pour ses liens avec le terrorisme. Cette décision, bien que dommageable, car comme le remarque la Commission européenne cela « pourrait priver une partie importante d’électeurs turcs d’une représentation électorale », n’est, pour autant, ni arbitraire et ni injustifiée, en effet, comme le rappelle encore la Commission, le DTP a « refusé de façon continue à (...)
À la veille du référendum qui doit se prononcer sur une révision constitutionnelle qui se propose principalement de changer le mode de désignation de la hiérarchie judiciaire et le statut de celle-ci, les différents protagonistes de la vie politique turque fourbissent d’ultimes arguments pour inciter les électeurs à soutenir le projet, à le rejeter ou à bouder les urnes.