Un accord commercial ouvre le marché turc aux vêtements mauriciens

Maurice et la Turquie ont signé un accord bilatéral pour la création d’une zone de libre-échange entre nos deux pays. L’accord a été paraphé le 19 janvier dernier.

Cet accord ouvre les portes du marché turc au textile mauricien. Les vêtements, la maille, les t-shirts, les jerseys, les pull-overs, les vêtements tricotés, les articles de maroquinerie, la bijouterie, les montres, les produits en fer ou en acier, entre autres, pourront entrer en Turquie sans payer de droits de douanes. Ce qui donnera un avantage comparatif significatif aux produits mauriciens.

Selon l’accord signé, la Turquie acceptera que les produits mauriciens ayant subi une seule transformation puissent obtenir un traitement « duty free ». Ce qui signifie que nous pourront importer du tissu d’un autre pays et nous contenter de les transformer en chemise. A noter que certains pays, notamment de l’Union européenne, exige une double transformation. En clair, on doit tisser notre tissu nous-mêmes avant d’en faire des chemises pour être éligible à l’exonération des droits de douanes.

Pour une liste supplémentaire de 60 produits, les droits de douanes seront éliminés graduellement sur une période de quatre ans, selon l’accord bilatéral signé mercredi (19 janvier).

Par ailleurs, Maurice a également obtenu des concessions sur des produits agricoles et alimentaires représentant un total de 46 produits. Parmi ces derniers figurent le poisson congelé, les fleurs, les légumes, le thon préservé, les biscuits et des fruits comme l’ananas, la mangue ou la goyave.

De son côté, Maurice a accepté d’accorder aux produits de la Turquie le même traitement que celui offert aux produits européens sous l’Economic and Partenertship Agreement (EPA).

Une liste de produits sensibles sera exclue du processus de libéralisation commerciale comme le biscuit, la viande, les pâtes (macaronis), la peinture, le savon, les produits en fer ou en acier. En substance, une bonne partie de ce que produisent les entreprises mauriciennes pour le marché local.

Source l’Express