La presse turque s’interroge lundi sur le sort d’un cadre du "Parti des travailleurs du Kurdistan" (PKK, terroriste), Murat Karayilan, au lendemain des frappes effectuées par l’aviation turque contre des repaires de son organisation situés dans le nord de l’Irak.
« Est-ce que Karayilan a été tué », se demandait le journal Vatan, soulignant sans citer de sources que cet homme qui est ’une des figures de proue des terroristes kurdes de Turquie pourrait avoir perdu la vie dans les bombardements.
Selon les journaux Sabah, Aksam et Yeni Safak, Karayilan se trouvait dans l’un des camps du PKK frappés dans le pilonnage des F-16 turcs et il se serait servi juste avant de son téléphone satellitaire. Les forces de l’ordre turques n’ont fourni aucun bilan sur les bombardements.
L’agence de presse pro-PKK Firat, a prétendu que sept personnes (cinq terroristes et deux civils), auraeit été tuées par ces frappes effectuées par des chasseurs bombardiers dans la région autonome kurde du nord de l’Irak (extrême nord-est), aux confins de la Turquie et de ’Iran.
Murat Karayilan, chef des terroristes retranchés en Irak, incarne l’aile dure du PKK. Il a été l’homme de confiance du chef emprisonné de l’organisation, Abdullah Öcalan.
Le PKK est considérée comme une organisation terroriste par la communauté internationale. Les attentats de l’organisation séparatiste ont causé la mort de plus de 37.000 personnes depuis 1984, début des attentats du groupe terroriste qui vise à instaurer un Etat indépendant kurde dans le sud-est de la Turquie.
avec Angola Press








