29 mars 2024

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Turquie : après la fronde de juin, la presse dans le collimateur

Publié le | par Ufuk | Nombre de visite 122
Turquie : après la fronde de juin, la presse dans le collimateur

Dans la Turquie du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, le journalisme est devenu une profession à haut risque. Depuis juin, des dizaines de reporters, éditorialistes ou chroniqueurs ont perdu leur emploi, victimes de la répression de la fronde antigouvernementale qui a secoué le pays.

Parmi eux, Ali Ekber Erturk. Remercié le mois dernier par le quotidien Aksam pour avoir, dit-il, exprimé son soutien aux manifestants.

"J’ai soutenu les manifestations du parc Gezi sur ma page Facebook et mon compte Twitter en exprimant mes positions personnelles, pas celles de mon journal", plaide-t-il.

Il y a un an à peine, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), une ONG basée à New York, avait recensé 76 journalistes en détention et qualifié la Turquie de "plus grande prison du monde" pour la presse. Devant la Chine ou l’Iran. La vague de manifestations qui a visé le chef du gouvernement islamo-conservateur n’a rien arrangé.

"La situation est de pire en pire. La peur règne désormais dans de nombreux médias", déplore le responsable du syndicat des journalistes turcs, Ercan Ipekci.

Selon lui, au moins 85 journalistes jugés hostiles au pouvoir ont été licenciés ou contraints à la démission depuis les manifestations parties du parc Gezi d’Istanbul le 31 mai.

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