[Turquie News] - la Turquie organise le transport et la vente de pétrole depuis son port de Ceyhan. Bien que les Kurdes irakien et les Turcs partagent une longue histoire de conflits politiques et ne semblent pas être des partenaires commerciaux naturels, la relation a été stable et mutuellement profitable. Depuis que le gouvernement irakien à Bagdad a repris le contrôle de la ville de Kirkouk et de ses champs de pétrole voisins, il a cherché à stopper la vente du pétrole (dont une partie provient de Kirkouk) par le port de Ceyhan.
Il semble que maintenant l’Irak porte l’affaire directement au gouvernement turc. Le ministre irakien du Pétrole Jabar al-Luaibi se rendra en Turquie à la fin de cette semaine pour discuter de la question. L’Irak veut que la Turquie accepte de stopper le transport de tout pétrole en provenance d’Irak qui n’est pas sous contrat avec SOMO, la branche irakienne commercialisant le pétrole.
Les investisseurs doivent noter que, selon TankerTrackers.com, les principaux clients du pétrole du gouvernement d’autonomie du nord irakien (KRG) sont la Grèce, Israël, la Croatie, la Pologne et l’Italie. Cependant, le gouvernement irakien a pris des dispositions pour vendre du pétrole de la région de Kirkouk à l’Iran. La Turquie a profité des avantages économiques du transport et de la vente du pétrole, de sorte que le gouvernement irakien pourrait devoir offrir à la Turquie une meilleure entente pour la persuader d’arrêter de travailler avec le KRG.
D’un autre côté, la pression politique irakienne pourrait suffire à convaincre la Turquie de mettre fin à ses relations d’affaires avec le gouvernement de l’autonomie du nord irakien. Si tel est le cas, le KRG serait gravement ébranlé. De plus, la Grèce, Israël, la Croatie, la Pologne et l’Italie auraient besoin de trouver du pétrole ailleurs - peut-être de la Russie ? Ou les États-Unis ?
Source : avec Investing