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Les éditions Sigest : de la « cause arménienne » aux réseaux Faurisson-Dieudonné-Soral

Publié le | par Maxime Gauin | Nombre de visite 3137

Sigest est un éditeur installé à Alfortville, rue Étienne-Dolet. De taille modeste au niveau national, et encore plus au niveau international, il semble par contre l’éditeur de référence pour le militantisme arménien en France. Par exemple, lors du deuxième festival national du livre arménien, qui s’est tenu le 13 décembre 2008, à Marseille, le patron de Sigest, Jean Varoujan Sirapian, a reçu le prix du meilleur éditeur. Il s’est ainsi retrouvé en compagnie de Jean-Marc « Ara » Toranian, directeur des Nouvelles d’Arménie magazine, de Varoujan Mardikian, alors responsable de France-Arménie (il en est devenu ensuite le directeur pendant quelques années) et d’Henri Papazian, président de Radio AYP FM, pour ne citer qu’eux. Plus récemment, le 30 mars 2014 puis le 12 août 2015, le site de ce même Jean-Marc « Ara » Toranian a publié une « lettre ouverte » puis une tribune de M. Sirapian. C’est d’ailleurs assez logique, puisqu’entre 2001 et 2002, M. Sirapian a été vice-président du Conseil de coordination des associations arméniennes de France (CCAF), une structure que M. Toranian a présidée de 2003 à 2007 et dont il a repris la tête (mais cette fois avec un coprésident) en 2010. De même, au stand Arménie du Salon du livre 2015, Jean Varoujan Sirapian s’est retrouvé avec la fine (hum…) fleur des essayistes arméniens de France.

Par ailleurs, Sigest publie la revue Europe & Orient, à laquelle contribuent à peu près tous les auteurs francophones liés à la « cause arménienne », quelles que soient leurs attaches familiales et partisanes, notamment Edmond Y. Azadian, Valérie Boyer, Denis Donikian, René Dzagoyan, Jean Eckian, Sévane Garibian, Laurent Leylekian, Claude Mutafian, Yves Ternon, Jean-Marc « Ara » Toranian — et Jean Varoujan Sirapian lui-même, naturellement. On y trouve même le sociologue allemand Taner Akçam et le journaliste britannique Robert Fisk, chez qui la turcophobie le dispute — vous allez voir que ce n’est pas innocent — à l’israéolophobie.

Bref, M. Sirapian, chez les partisans de la « cause arménienne » en France, tout le monde le connaît, lui et sa maison d’édition, Sigest. Il n’est pas non plus un inconnu dans les mêmes milieux du monde anglo-saxon ou du Liban. C’est là que se pose une question fort gênante : pourquoi personne n’a jamais tiqué en lisant son catalogue ? Prenons quelques exemples récents.

En 2015, Sigest a publié un petit livre intitulé Le Plan sioniste pour le Moyen-Orient, d’abord dans une édition en 93 pages, puis, la même année, une édition augmentée, en 117 pages. La quatrième de couverture, non signée mais dont M. Sirapian ne peut qu’assumer l’entière responsabilité, en tant qu’éditeur, présente l’ouvrage comme « un document central ». De quoi s’agit-il en réalité ? C’est principalement un article publié rédigé fin 1981 et publié en février 1982 par Oded Yinon, obscur fonctionnaire du ministère israélien des Affaires étrangères devenu journaliste, et prônant une déstabilisation systématique de plusieurs États de la région. Cet article avait précédemment reproduit et commenté, en 1996, par Roger Garaudy (1913-2012), dans un livre qui mérite, lui, le qualificatif de négationniste, puisqu’il nie l’existence de la Shoah en général et des chambres à gaz en particulier. Feu Garaudy présentait l’article d’Oded Yinon comme un plan adopté par le gouvernement israélien, au début des années 1980. Or, outre le fait que la revue qui l’a publié n’a aucun lien organique avec Israël, « rien n’indique que cet article […] désigne un plan de travail concret, validé par les autorités, et devant orienter de tout temps la politique extérieure de l’État hébreu. Il s’agit d’une position personnelle parmi d’autres, exprimée par un simple journaliste dans le contexte particulièrement tendu qui précède l’opération Paix en Galilée menée par Tsahal au sud-Liban. Mais Garaudy ne donne pas dans la nuance et fait fi du contexte [1]. »
Les extrapolations de M. Sirapian sont tout à fait similaires, sur ce point, à celles du négationniste Garaudy, car, à nouveau, l’article d’Oded Yinon est décrit comme ayant une représentativité qu’il n’a jamais eue. Pire encore : la première et la quatrième de couverture relient implicitement le « plan Yinon » au judaïsme lui-même, selon une interprétation malhonnête, et on ne peut plus stéréotypée, d’un verset biblique [2].

Le rapprochement avec Roger Garaudy se justifie d’autant plus que la traductrice des textes publiés (l’article d’Oded Yinon et divers autres) n’est autre que Maria Poumier, qui s’est faite, dès 1996, la plus ardente promotrice des thèses de Roger Garaudy [3], et qui, plus récemment, s’est engagée du côté de Robert Faurisson. Ancien maître de conférences en littérature à l’université Lyon-II, M. Faurisson s’est principalement consacré, depuis la fin des années 1970, à proférer des contrevérités flagrantes afin de « démontrer » que les chambres à gaz n’ont pas pu exister [4]. Mme Poumier, et cela bien avant 2015, s’est aussi rangée résolument parmi les partisans de Dieudonné M’Bala M’Bala et Alain Soral. Ces deux personnages ont comme caractéristique d’accumuler, depuis 2006 pour le premier, 2007 pour le second, les condamnations pour diffamation envers un particulier, diffamation ou injure raciale, incitation à la haine raciale et appel illicite aux dons. Je ne les citerai pas toutes, ce serait fastidieux, mais relevons par exemple que le 20 octobre 2015, la Cour européenne des droits de l’homme a rejeté le recours de M. M’Bala M’Bala contre sa condamnation pour injure raciale, condamnation prononcée à cause d’un « spectacle » au terme duquel il avait fait monter sur scène… M. Faurisson.

Et que voit-on sur le site de Kontre Kulture, la maison d’édition dirigée par M. Soral ? Eh bien, notamment, Le Plan sioniste pour le Moyen-Orient, publié par Jean Varoujan Sirapian et traduit par Maria Poumier [5]. Le monde — ce monde — est petit.

Cette publication particulièrement connotée n’est en rien un dérapage isolé de M. Sirapian. En effet, toujours en 2015, sa maison a publié, pour la première fois en français, le pamphlet de Curtis Bean Dall, F. D. Roosevelt, ou comment mon beau-père a été manipulé, paru initialement en 1970. Dall, décédé en 1991, loin de se limiter, dans ce livre, à une critique des groupes de pression économiques qui auraient eu plus de succès que d’autres durant la présidence Roosevelt (1933-1945), développe des théories du complot particulièrement fumeuses, en se focalisant — sans que ce choix soit dû au hasard — sur quelques personnes de famille juive [6]. Jean Varoujan Sirapian a publié un compte-rendu de cet ouvrage sur le Huffington Post, article qui a depuis été retiré. Les autres articles qu’avait publiés M. Sirapian sur ce site ont également disparu, sans explication. Loin de se dédire, pourtant, le patron de Sigest a insisté dans un tweet posté en octobre 2016, tweet qui sous-entend même que l’ex-président Bill Clinton aurait été victime de chantage, comme l’aurait été Roosevelt selon son beau-fils conspirationniste et antijuif. Tout est dans le sous-entendu : en 2002, déjà, Maria Poumier se faisait le relai d’une théorie du complot selon laquelle M. Clinton aurait été soumis par « le lobby juif » au moyen d’un chantage.

Il ne semble pas, en effet, que son éviction du Huffington Post ait conduit Jean Varoujan Sirapian à plus de prudence. En 2015 puis en 2016, il a publié deux ouvrages du très « antisioniste » Youssef Hindi, « conseiller géopolitique et géostratégique du parti Civitas », une formation d’extrême droite à côté de qui Marine Le Pen a l’air — publiquement — timorée. Dans ces livres plus que discutables, M. Hindi présente le sionisme comme une idéologie religieuse — alors que c’est une idéologie laïque, initialement promue par des agnostiques et des athées, le sionisme religieux n’étant apparu qu’ensuite et n’étant jamais devenu majoritaire, même à droite — et considère que son corollaire indispensable, c’est la « destruction » de l’islam et du christianisme, dans le cadre « d’un projet messianique plus global ». Et où M. Hindi est-il allé présenter son dernier livre, le 10 octobre dernier ? Sur le site d’Alain Soral. Depuis deux semaines, Jean Varoujan Sirapian n’a rien trouvé à y redire, bien au contraire. Pourquoi, d’ailleurs, aurait-il trouvé critiquable le fait de s’exprimer sur le site d’un délinquant multirécidiviste ? Jean Varoujan Sirapian lui-même y a parlé, pas plus tard que le 22 janvier dernier — pour flétrir la Turquie, ce pays où il est né, mais qu’il combat de toutes ses forces.

Enfin, pendant que je rédige cet article, je constate que le patron de Sigest a pris la défense de Jean-Frédéric Poisson dans la polémique suscitée par sa phrase conspirationniste mettant ensemble les « lobbies sionistes » et « Wall Street » — selon un stéréotype bien connu.

Cela fait tout de même beaucoup pour un seul homme — d’autant que je n’ai cité qu’une partie de ce qui est disponible sur Internet. Les Toranian, les Ternon et consorts vont avoir du mal à nous expliquer qu’ils ne savaient rien quant aux publications et aux tweets plus que douteux de cet éditeur. Une telle ignorance signifierait qu’une épidémie de troubles visuels et auditifs sévit chez les partisans de la « cause arménienne ». Alors, pourquoi ce silence persistant ?

N’étant pas à leur place, je ne saurais répondre avec certitude. J’en suis réduit aux hypothèses — mais à la différence de M. Sirapian, j’ai l’habitude d’ancrer mes hypothèses dans les faits. Cherchons ce qui pousse le patron de Sigest à devenir l’éditeur de Maria Poumier, à s’afficher avec Égalité et réconciliation, etc. L’intéressé lui-même nous donne une clé d’explication essentielle :

« Qui ont été les véritables organisateurs du génocide des Arméniens ? À qui a profité le crime ? Pourquoi cent ans après, certains, en dehors de la négation institutionnelle de l’État turc, combattent-ils encore bec et ongles la pénalisation de la négation du génocide des Arméniens ? Pour quelles raisons ? Qui sont-ils ? […]

Au demeurant quelles sont ces questions qui gênent tant, que beaucoup soulèvent en privé, mais se montrent d’une grande frilosité quand elles sont effleurées en public ? En voici quelques-unes :

Partant du constat que les principaux organisateurs du génocide des Arméniens sont des juifs convertis (des dönmeh), la plupart originaires de Salonique et que cent ans après les principaux opposants, personnage ou organisation, à la reconnaissance du génocide et/ou à la pénalisation de sa négation sont eux-mêmes très souvent d’origine juive[1], la question dérangeante se pose en ces termes : « y a-t-il un lien ou une relation quelconque entre ces deux faits, et si oui lesquels ? ».

Quelles ont été les relations incestueuses entre le sionisme pratique, l’Empire ottoman et les Jeunes-Turcs ?

Quelle était la nature réelle du marchandage entre Théodore Herzl et le Sultan Abdul-Hamid ? Entre le Comité Union et Progrès et les dirigeants du mouvement sioniste, tels Ben Gourion futur premier Premier ministre d’Israël ou Vladimir Jabotinsky, fondateur de Tsahal ?

Y a-t-il un lien entre la révolution bolchevique, dont les principaux instigateurs sont aussi essentiellement des membres de la communauté juive (comme l’a rappelé récemment le Président Poutine), et la montée en force de Mustafa Kemal[2], originaire de Salonique, membre du Comité Union et Progrès[3], jusqu’à là un officier obscur, qui prend la tête de la guerre d’indépendance à partir de 1919, avec l’aide financière et logistique apportée par Lénine, mais aussi par les Allemands avec notamment le soutien de son parrain, le prussien Liman Von Sanders, mais lui-même d’origine juive [7]. »

Oui, cela fut écrit, en 2015, par l’une des figures les plus connues du militantisme arménien en France — et sans qu’aucune des autres personnalités de ce même militantisme n’ait émis, en public, la moindre critique. Outre le mythe éculé du « judéo-bolchevisme [8] », M. Sirapian reprend mot pour mot un délire antisémite qui fut récurrent dans certains journaux arméniens et grecs à partir de 1909, et plus encore à partir de la Première Guerre mondiale, et qui fut partagé, à partir de 1911, avec la lie de ceux qu’on n’appelait pas encore les islamistes : un « complot judéo-dönme-maçonnique » derrière la révolution jeune-turque (1908) et les gouvernements portés (1908-1912) puis dirigés (1913-1918) par le Comité Union et progrès (CUP). En réalité, les dönmes (des descendants de Juifs convertis à l’islam, et qui ont gardé certaines pratiques israélites) furent très minoritaires parmi les cadres du CUP, et un seul (Cavid Bey) se trouvait au premier rang [9] — une théorie du complot qui ne peut s’analyser pleinement que dans le cadre du loyalisme sans faille des Ottomans juifs, et de la rivalité entre communautés non-musulmanes sur le terrain tant économique que politique [10]. Sans surprise, ce mythe a été ensuite ravivé, en avril dernier, sur le site de M. Soral [11].

M. Sirapian réactive aussi, pour des faits contemporains, le même principe, à peu près aussi vieux que l’antisémitisme, qui consiste à prendre quelques individualités afin d’en tirer une généralité trompeuse. Certes, Robert Badinter est juif, et certes, il s’est opposé, en 2011-2012, aux propositions de loi Masse et Boyer, en tant que constitutionnaliste. Le Conseil constitutionnel lui a depuis donné raison, en 2012 et en 2016. Par contre, aucun des quatre députés ayant collecté les signatures signatures pour saisir le Conseil constitutionnel, en janvier 2012 (Michel Diefenbacher, Jean-Philippe Maurer, Jacques Myard, Éric Straumann), n’est de famille israélite, pas plus que ne l’est Alain Juppé ou que ne le sont les sénateurs Jean Bizet, Robert Hue, Gérard Larcher, Jacques Mézard ou Jean-Pierre Raffarin — autres opposants notoires aux tentatives de censurer, par une loi inconstitutionnelle, le débat entre historiens sur la tragédie turco-arménienne de 1915 [12]. Le délire est encore plus évident quand Jean Varoujan Sirapian fait de Vladimir Jabotinsky, décédé en 1940, « le fondateur de Tsahal », c’est-à-dire l’armée israélienne, créée en 1948.

Délirante encore est l’affirmation, lourde de sous-entendus, selon laquelle Mustafa Kemal (Atatürk) n’était, en 1919, qu’un « officier obscur » : bien au contraire, il fut l’un des officiers qui se sont le plus distingués durant la bataille des Dardanelles (1915-1916), et c’est à la suite de cela qu’il est devenu général et pacha (le titre honorifique le plus élevé de l’Empire ottoman, famille impériale exceptée) [13]. On peut également relever que la première aide étrangère au mouvement kémaliste, en 1919, ne fut pas soviétique mais italienne, et que l’alliance entre Ankara et Moscou, à partir de 1920, fut conflictuelle [14].

Enfin, le lecteur arrivera lui-même à la conclusion qu’il voudra sur « l’origine juive » du général Otto Liman von Sanders, alléguée sans la moindre source.

Mon hypothèse est la suivante : si les attaques « antisionistes » et complotistes à répétition de Jean Varoujan Sirapian ne suscitent, en public du moins, qu’un silence de mort chez ceux qui parlent au nom des Français de culture arménienne, c’est parce que ces dirigeants associatifs savent qu’elles s’inscrivent dans une longue tradition, profondément ancrée, et qu’au-delà des seules éditions Sigest, se démarquer de M. Sirapian ce serait, pour eux, se couper d’un assez large secteur de leurs propres partisans. La lecture de forums et de certaines pages Facebook ne fait que renforcer une telle hypothèse. Quoi qu’il en soit, cette hypothèse est encore la plus favorable à ceux qui se taisent obstinément.

Maxime Gauin


[1Michaël Prazan et Adrien Minard, Roger Garaudy. Itinéraire d’une négation, Calmann-Lévy, 2007, pp. 161-162.

[2Sur ce point : Léon Poliakov, De l’antisionisme à l’antisémitisme, Paris, Calmann-Lévy, 1969, pp. 144-146.

[3Michaël Prazan et Adrien Minard, Roger Garaudy. Itinéraire…, passim.

[4Valérie Igounet, Robert Faurisson. Portrait d’un négationniste, Paris, Denoël, 2012, p. 375 et passim.

[6Sur le peu d’influence exercé par les organisations israélites américaines durant la présidence Roosevelt : David S. Wyman, L’Abandon des Juifs. Les Américains et la Solution finale, Paris, Flammarion, 1987.

[8Norman Cohn, Histoire d’un mythe. La « conspiration » juive et les Protocoles des Sages de Sion, Paris, Gallimard, 1967, pp. 120-144. Voir aussi Simon Sebag Montefiore, Le Jeune Staline, Paris, LGF/Le Livre de Poche, 2010, p. 22-23 et 695, n. 1.

[9Bernard Lewis, Islam et Laïcité. L’émergence de la Turquie moderne, Paris, Fayard, 1988, pp. 457-458, n. 4 ; et, du même auteur, Sémites et antisémites, Paris, Fayard, 1987, pp. 174-175. Voir aussi Yitzchak Kerem, « The 1909 Adana Massacre and the Jews », dans Kemal Çiçek (dir.), 1909 Adana Olayları Makaleler / The Adana İncidents of 1909 Revisited, Ankara, TTK, 2011, pp. 323-335.

[10Feroz Ahmad, The Young Turks and the Ottoman Nationalities, Salt Lake City, University of Utah Press, 2014, pp. 100-111 et 149-150 ; Carter Vaughn Findley, Ottoman Civil Officialdom : A Social History, Princeton, Princeton University Press, 1989, pp. 96-97 ; Bernard Lewis, Juifs en terre d’islam, Paris, Calmann-Lévy, 1986, repris dans Islam, Paris, Gallimard, 2005, pp. 501, 506 et 610 ; Stanford Jay Shaw, « Christian anti-Semitism in the Ottoman Empire », Belleten, LIV/211, décembre 1990, pp. 1112-1145, repris dans Studies in Ottoman and Turkish History. Life with the Ottomans, Istanbul, The Isis Press, 2000, pp. 549-576.

[12Pour commencer, sur ce débat : Edward J. Erickson, Ottomans and Armenians. A Study in Counter-Insurgency, New York-Londres, Palgrave MacMillan, 2013 ; Yücel Güçlü, L’Holocauste et le cas arménien. Perspectives comparées, Bruxelles, Avant-Propos, 2014 ; Guenter Lewy, The Armenian Massacres in Ottoman Turkey, Salt Lake City, University of Utah Press, 2005 ; Gilles Veinstein, « Trois questions sur un massacre », L’Histoire, avril 1995, pp. 40-41.

[13Voir, entre autres, George W. Gawrych, The Young Atatürk. From Ottoman Soldier to Statesman of Turkey, Londres-New York, I. B. Tauris, 2013 ; Max Schiavon, Le Front d’Orient. Du désastre des Dardanelles à la victoire finale, 1915-1918, Paris, Tallandier, 2014, pp. 91-94 ; Thierry Zarcone, La Turquie. De l’Empire ottoman à la République d’Atatürk, Paris, Gallimard, 2005, pp. 47-49.

[14Serge Afanasyan, L’Arménie, l’Azerbaidjan et la Géorgie : de l’indépendance à l’instauration du pouvoir soviétique, 1917-1923, Paris, L’Harmattan, 1981, pp. 128-140 ; Stanford Jay Shaw, From Empire to Republic. The Turkish War of National Liberation, 1918-1923, Ankara, TTK, 2000, volume III-2, pp. 1542-1562 et 1567-1589 ; Stéphane Yerasimos, « Caucase, la grande mêlée (1914-1921) », Hérodote, n° 54-55, 4e trimestre 1989, p. 186-191.

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