Neuf blessés dans le sud-est de la Turquie par des tirs de roquette venant de Syrie
Neuf blessés dans le sud-est de la Turquie par des tirs de roquette venant de Syrie
Neuf personnes, dont cinq enfants, ont été blessées jeudi à Kilis, dans le sud-est de la Turquie, par deux roquettes tirées depuis une zone sous le contrôle du groupe Etat islamique (EI) en Syrie, selon plusieurs médias turcs.
La première roquette qui s’est abattue sur la ville de Kilis a blessé sept personnes, dont six enfants et un adulte, a annoncé le gouverneur de Kilis Ismail Catakli, cité par des médias turcs.
Un des blessés, âgé de 34 ans, était dans un état grave, a affirmé l’agence de presse Dogan, précisant que le plus jeune a 10 mois et le plus grand, 13 ans.
Toutes les personnes blessées sont des réfugiés syriens, qui constituent plus de la moitié de la population de la ville de Kilis.
Le premier projectile, tombé sur le marché de la ville, avait provoqué des scènes de panique, selon Dogan.
Quelques heures plus tard, une seconde roquette tirée depuis la Syrie sur Kilis a blessé deux autres personnes - une de nationalité turque, l’autre syrienne -, selon la chaîne de télévision turque NTV.
Dans un communiqué, l’armée turque a annoncé avoir riposté par des tirs d’obus à 64 reprises contre les jihadistes de l’EI, et par des frappes aériennes sur deux positions de l’EI en Syrie, d’où les roquettes ont été lancées.
Plusieurs terroristes de Daech (acronyme arabe de l’EI, ndlr) ont été neutralisés, a ajouté l’armée turque.
Ces tirs de roquettes surviennent près d’un mois après le début de l’offensive militaire Bouclier de l’Euphrate lancée par la Turquie le 24 août pour chasser de la frontière les jihadistes de l’EI et les rebelles kurdes.
Depuis plusieurs mois, la province de Kilis essuie de nombreux tirs de roquette, attribués par les autorités turques à l’EI. Selon un dernier bilan, 22 personnes - dont plus de la moitié était des réfugiés syriens - sont mortes dans ces tirs.