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REVUE DE PRESSE DU 11 AVRIL 2018

Publié le | par Dilek, Pakize | Nombre de visite 2833
REVUE DE PRESSE DU 11 AVRIL 2018

L’équipe tient à souligner que les informations émises dans cette revue de presse ne reflètent pas nécessairement son opinion. Elle s’adresse à un public qui souhaite connaître les sujets traités par les médias francophones relatifs à la Turquie.

REVUE DE PRESSE DU 11 AVRIL 2018

Revue de presse du 11 avril 2018
©Turquie-News 2018

Grèce-Turquie : rien ne va plus…

La presse grecque s’inquiète des relations houleuses avec son voisin turc, signale RFI. La station met l’accent sur quelques "Unes" de médias. Les dossiers fâcheux concernent principalement la détention de deux militaires grecs en Turquie, les forages gaziers à l’est de Chypre, la marine turque aurait notamment empêché un navire italien d’aller forer dans les eaux chypriotes. Sans oublier la relance d’Ankara sur la question de l’appartenance des îlots rocheux d’Imia. La Turquie, de son côté, reproche à la Grèce de ne pas extrader huit militaires turcs réfugiés sur son sol après le coup d’État manqué de juillet 2016.

Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, monte le ton, prévient LE JOURNAL DE MONTREAL. Il exige la libération des militaires grecs, qui seraient entrés "par erreur" selon Athènes, sur le territoire turc. « La vie humaine et la liberté humaine ne sont pas et ne devraient pas servir de pions à des jeux de pouvoir et au chantage », a déclaré M. Tsipras au journal Documento. Et selon des médias turcs, les deux soldats seraient accusés « d’entrée illégale dans une zone interdite » ainsi que « d’espionnage ».

Attaque à Munster : Macron accusé

A la suite de l’attaque mortelle à Munster en Allemagne, le président turc a accusé la France « de nourrir le terrorisme » bien que l’hypothèse islamiste ait été écartée. Recep Tayyip Erdoğan fait référence à la délégation kurdo-syrienne YPG reçue par l’Elysée, le 29 mars, explique FRANCE 24. "Tant que les pays occidentaux continueront à soutenir des terroristes, ils continueront d’être la cible d’attaques terroristes en réaction" a-il-déclaré.

L’YPG est considéré par les autorités turques comme terroriste, souligne LA LIBRE BELGIQUE. Les relations entre la Turquie et la France sont tendues depuis le lancement en janvier d’une offensive de l’armée turque contre l’YPG, dans le canton d’Afrin (nord-ouest de la Syrie), rappelle CHALLENGE.

Erdoğan se rendra à Londres

Annoncée par l’AFP et récupérée par L’ORIENT LE JOUR et LA LIBRE BELGIQUE, le président turc prévoit une visite à Londres en mai.

Malgré une bonne entente avec le Royaume uni, la Turquie refuse de prendre position contre la Russie dans l’affaire Skripal, ex-agent double russe empoisonné avec une substance neurotoxique le 4 mars à Salisbury. "Nous avons de bonnes relations avec la Russie, nous avons de bonnes relations avec le Royaume-Uni. Nous ne voulons pas voir les tensions s’aggraver entre deux pays avec lesquels nous avons de bonnes relations", a souligné Ibrahim Kalin, porte-parole du gouvernement turc.
Les pays européens, quant à eux, soutiennent fermement la Grande Bretagne.

Dossier syrien : Ankara, Moscou et Téhéran, autour d’une table

Mercredi dernier, 4 avril, les chefs d’Etat Erdoğan, Poutine et Rohani se sont retrouvés à Ankara pour discuter de la Syrie. Véritables maitres du jeu, assure LIBERATION, ils ont « réaffirmé leur détermination à coopérer activement en Syrie en vue de parvenir à un cessez-le-feu durable entre les belligérants » selon le communiqué. Toutefois, selon LES ECHOS, excepté l’accord sur un cessez- le- feu, il n’y a pas d’avancée dans ce sommet. L’analyse du quotidien d’information économique et financière parait beaucoup plus sceptique et mitigé.

Qu’à cela ne tienne, le trio semble plutôt satisfait de son bilan. Avec l’appui militaire russe et iranien, le régime de Bachar El Hassad a repris le contrôle de l’enclave rebelle de la Ghouta, aux portes de Damas et plus de la moitié du territoire syrien ajoute EURONEWS. La Turquie, pour sa part, a mené avec succès son opération à Afrin dans le but de chasser l’YPG, explique le journal. Le trio a par ailleurs évoqué la mise en place, voulue par la Turquie, d’une aide humanitaire dans la région de la Ghouta, avec le soutien de la Russie souligne RFI.

Après avoir exposé leur stratégie commune pour mettre fin aux hostilités en Syrie, les 3 pays sont revenus sur leurs propres préoccupations. Le dirigeant turc a mis l’accent sur la dangerosité du PKK, le président iranien a demandé à la Turquie de remettre Afrin à l’armée du régime syrien. Vladimir Poutine s’est réjoui de la victoire russe contre l’Etat islamique et les autres groupes terroristes en Syrie.

Par ailleurs, malgré la déclaration du président américain, Donald Trump, concernant le désengagement en Syrie, Washington va maintenir des troupes, relaye la presse. Le président iranien Hassan Rohani n’ pas hésité à rappeler que les Etats-Unis "n’avaient pas réussi à renverser le gouvernement syrien", rapporte CHALLLENGES.

Nouvelle affaire, nouvelle crise ?

Info révélée dans LE JOURNAL DU DIMANCHE, en 2014, la Turquie aurait échangé des prisonniers djihadistes contre des otages turcs dont des diplomates. Ce qui remettrait en cause la coopération antiterroriste avec Ankara, s’interroge le quotidien.

Les autorités turques auraient rendu la liberté à ces prisonniers contre 49 otages du consulat turc de Mossoul, capturés par les troupes de Daech lors de leur prise de la ville irakienne, après avoir été retenus plus de trois mois par l’organisation djihadiste, affirme-t-il.

6 Turcs au Kosovo renvoyés en Turquie

LA CROIX nous informe de l’arrestation le 29 mars dernier, de cinq enseignants et un médecin turcs au Kosovo. Les six hommes y vivant légalement, sont accusés par Ankara d’être liés à l’imam Fethullah Gülen, lui-même accusé d’avoir fomenté le putsch raté de juillet 2016. Ankara fait pression sur ses alliés balkaniques pour lui livrer les ressortissants qu’elle considère comme des ennemis expliquent le quotidien. Cette opération a conduit à des tensions entre le ministre de l’intérieur, le chef des services secrets kosovars et le premier ministre qui a demandé leur démission, détaille-t-il.
Depuis l’arrivée au pouvoir de l’AKP, Ankara est très présente dans les Balkans. Elle renforce l’héritage ottoman. Elle cultive notamment ses relations avec la Serbie.
Pour l’analyste politique d’origine kosovare Erdoan Shipoli, l’UE doit s’inquiéter de la politique du président turc dans la région. « Erdoğan veut montrer sa force dans son propre pays mais aussi faire chanter l’UE en lui montrant qu’il peut être un acteur de stabilisation autant que de déstabilisation », affirme-t-il.

Fusillade à l’université d’Eskişehir

Les médias francophones s’emparent de l’info annoncée par les agences de presse AFP, Anadolu et Doğan. Jeudi dernier, un employé de l’Université Osmangazi, d’Eskişehir, qui serait selon LE PARISIEN, chercheur, a ouvert le feu et tué au moins 4 personnes. Un vice-doyen, deux membres du corps enseignant et une secrétaire sont mortes rapporte EUROPE 1.

Les motivations de l’assaillant restent encore inconnues mais le personnel l’université le décrit comme quelqu’un de dérangé et effrayant, il aurait accusé plusieurs employés de l’université d’être des partisans du prédicateur Fethullah Gülen, désigné comme le cerveau du putsch manqué du 15 juillet 2016. Plusieurs plaintes avaient été déposées à son encontre, relaye entre autres HUFFINGTON POST. Cemil Yücel, le doyen aurait été initialement visé par le tireur, mais il était en déplacement, relève la RTBF.

Bien que ce type de fusillade soit rare dans le pays, des ONG tirent régulièrement la sonnette d’alarme sur l’augmentation du nombre d’armes en circulation en Turquie souligne la presse.

Incendie dans un hôpital d’Istanbul

Sur la rive européenne d’Istanbul, dans le district de Gaziosmanpaşa, un hôpital a pris feu rapporte l’AFP et relayé par les médias francophones. La cause n’est pas encore déterminée, précisent-ils. Pour l’instant il n’y a pas de victimes se soulage la presse.

Les rescapés ont fait état de scènes de chaos, les patients tentant de rejoindre les escaliers de secours en tâtonnant dans les couloirs envahis par la fumée, retransmet 7 SUR 7 Belgique.

Annoncée par la présidence turque, le président Recep Tayyip Erdoğan a été informé de l’incident par le ministre de la Santé, indique OUEST FFRANCE.

Un paquebot détruit une villa historique

Samedi dernier, un cargo de 225 m s’est encastré dans une villa ottomane, sur le détroit du Bosphore. Le Vitaspirit, battant pavillon maltais, est devenu incontrôlable en raison d’un problème technique, a rapporté l’agence de presse spécialisée dans les affaires maritimes, détaille LE MONDE. Il a détruit le yali Hekimbaşı Salih Efendi, un édifice en bois peint en rouge de trois étages, particulièrement bien conservé ajoute LE PARISIEN.

L’art moderne déménage

Le musée Istanbul Modern rouvrira ses portes en mai dans les locaux de l’Union française d’Istanbul, avant de réinvestir dans trois ans un site flambant neuf à son adresse originelle, peut-on lire sur RTL 5 MNUTES. Ouvert en 2004, le musée qui a connu un succès fulgurant doit être dessiné par le célèbre architecte italien Renzo Piano. Il avait notamment participé à la conception à Paris du Centre Pompidou et de la nouvelle Cité judiciaire, ou encore du gratte-ciel The Shard à Londres, précise le site.

Oya Eczacıbaşı, présidente du conseil d’administration du musée a assuré que l’Istanbul Modern deviendra l’un des symboles de la ville, au même titre que ses bâtiments historiques. Et un musée durable : Renzo Piano "vise les 500 ans de vie" pour ce bâtiment.

Sources :


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