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EDITO / PKK et nationalisme arménien

Des Partisans du PKK et des nationalistes arméniens dans les tribunes et parmi les joueurs de l’OM au stade Vélodrome.

Jeudi soir au Stade Vélodrome, lors du match opposant les stambouliotes du Fenerbahçe à l’Olympique de Marseille, un joueur et certains supporters de l’OM ont tenté de provoquer les supporters turcs par des gestes ouvertement anti-turcs...ou du moins dans leur esprit étriqué.


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Provocation anti-turque au stade Vélodrome : des supporters turcs exemplaires

Publié le | par TN-pige | Nombre de visite 1644
Provocation anti-turque au stade Vélodrome : des supporters turcs exemplaires

C’était exactement la même situation en 2012 lors du match Marseille contre Fenerbahçe, les équipes turque et leur supporter sont - ils en danger en France ???

Des Partisans du PKK et des nationalistes arméniens dans les tribunes et parmi les joueurs de l’OM au stade Vélodrome.

Jeudi soir au Stade Vélodrome, lors du match opposant les stambouliotes du Fenerbahçe à l’Olympique de Marseille, un joueur et certains supporters de l’OM ont tenté de provoquer les supporters turcs par des gestes ouvertement anti-turcs...ou du moins dans leur esprit étriqué.

Dans le désordre, des drapeaux de la Grèce, de l’Arménie, un autre à l’éphigie du groupe terroriste kurde le PKK et un quatrième, le drapeau "officiel" du PKK ont été ouverts dans les tribunes réservées aux spectateurs français. Pas très fair-play tout ça. Mais encore moins fair-play et un brin mesquin venant d’un perdant, un drapeau arménien sur la pelouse entre les mains d’un joueur marseillais.
Mais la provocation la plus grave et la plus inquiétante est sans équivoque la présence des drapeaux du PKK et à l’effigie du chef terroriste Abdullah Öcalan dit Apo.

Abdullah Öcalan est le dirigeant d’une organisation terroriste reconnue comme telle par l’écrasante majorité de l’opinion publique et des instances mondiales. Sous couvert de se battre pour "les droits du peuple kurde", Abdullah Öcalan et son organisation nécrophage ont entraîné dans la mort des milliers de jeunes Kurdes recrutés de force dans une guerre contre leurs voisins, leurs amis et même parfois leurs propres familles. Un terrorisme sanguinaire mené par les petits soldats de l’éthno-nationalisme alors que M. Öcalan et ses acolytes s’enrichissaient du traffic de drogue et d’êtres humains.

S’il faut encore le rappeler, le PKK est responsable de la mort de plus de 40.000 personnes en Turquie depuis le début de ses attentats en 1984. En résumé, Abdullah Öcalan n’est, ni plus ni moins que le Pol Pot kurde.

L’aisance avec laquelle ces drapeaux s’affichent et l’impunité dont semblent bénéficier les turcophobes, qu’ils soient dans la tribunes ou sur la pelouse, sont d’autant de signes alarmants des dangers qui pèsent sur les Français d’origine turque. Alors que le PKK et ses organisations vitrines tombent devant la justice française, ses sympathisants au cerveau bien lavé se promènent librement en arborant les couleurs d’une organisation terroriste. Ce drapeau déployé dans les tribunes d’un stade français n’est ni plus ni moins qu’un revolver pointé en direction de la communauté franco-turque. C’est une menace on ne peut plus claire contre une communauté, contre une population. Il est du devoir de nos pouvoirs publics de faire le nécessaire pour assurer la sécurité de la communauté turque et turcophile de France et d’endiguer définitivement la turcophobie sur le sol de la République. Ce travail est nécessaire pour que la France ne soit pas l’anti-chambre de meurtres de femmes et d’enfants et que plus jamais ne se reproduise l’attaque raciste, lâche et extrêmement violente du PKK en octobre 2011 à Bastille contre des manifestants pacifiques. Les Français d’origine turque ont d’autant plus besoin de cette protection que le PKK s’infiltre insidieusement dans la presse grâce à la complicité de quelques journaleux. [1]

Par la suite, un des joueurs de l’OM a déployé un drapeau arménien devant les tribunes des supporteurs turcs, espérant certainement ainsi "exciter" ces derniers (voir vidéo ci-dessous). Dommage, cela n’a pas fonctionné. Les supporteurs turcs ont fait preuve d’une retenue exemplaire en se contentant de lancer quelques huées et sifflements vers le provocateur.

Mais à Marseille, faut-il réellement s’étonner de cette provocation de la part d’un sportif ?
Pas vraiment. Au pays des borgnes, les aveugles sont rois, c’est donc en toute logique que dans la ville de Valérie Boyer, le poste d’idiot du village semble très convoité.

Marseille, dont certains quartiers sont qualifiés de "fief arménien" par la presse nationaliste arménienne [2], abrite une forte communauté arménienne et les élus les plus clientélistes l’ont bien compris.

Mais la Marseille arménienne c’est surtout une communauté arméno-marseillaise vampirisée par ses "semblables", communauté otage d’"elle même", au sein de laquelle la quasi totalité des associations et organisations communautaires sont entre les mains du parti national-socialiste arménien, la FRA Dashnaktsoutioun. [3]

La Fédération Révolutionnaire Arménienne - FRA Dachnaktsoutioun, cela ne vous dit rien ? Mais si ! Souvenez-vous, vous en avez forcément entendu parler. Alors qu’en France le débat sur le mariage homosexuel suit tant bien que mal son cours, la FRA Dachnak est ce fameux parti arménien dont les sympathisants brûlent les bars LGBT d’Erevan et dont les députés courent à la rescousse des coupables. En France, ce parti est dirigé par Franck Mourad Papazian que l’on ne présente plus aux Français d’origine turque depuis qu’il a avoué ses envies de partir en guerre contre eux.

Certains diront que le hasard fait bien les choses et que le drapeau arménien aux côtés du drapeau du PKK dans un stade de foot pendant le match d’une équipe turque n’est que le fruit des mystères de l’Univers et du chaos cosmique. Mais les [liens entre les nationalistes ou les terroristes arméniens et le PKK [4] ne sont plus à démontrer et les images prises jeudi soir à Marseille l’ont prouvé une nouvelle fois.

Le déploiement du drapeau de la Grèce est un peu plus surprenant pour quiconque connait l’état actuel des relations entre les peuples turc et grec. Alors que les bateaux de tourisme se croisent à longueur de journée entre les deux pays, déversant les badauds Grecs à Bodrum et les Turcs à Rhodes ou Kos, alors que les échanges commerciaux entre les deux pays se cessent de croître, il ne reste plus que quelques incorrigibles imbéciles, coupés des réalités du monde et du XXIème siècle et probablement même pas grecs, pour tenter encore de semer la zizanie entre les Turcs et les Grecs. Que les gouvernements et les politiques des deux pays se lancent das des joutes au gré des vents et des élections est une chose, mais les relations entre les deux peuples se portent au mieux, et c’est tant mieux. L’essai du drapeau grec au stade Vélodrome est donc aussi un échec.

Mais finalement, à bien y penser, les ennemis de la démocratie qui ont déployé ces drapeaux, ces ennemis de la paix manipulés par des officines partisanes de la guerre, ces "fedaïs" en herbe arborant le maillot de l’OM et qui ont assuré le service commandé dont ils étaient chargés, ont ils réellement fait honneur, par leur geste, au drapeau de l’Arménie et à celui de la Grèce ? Certainement pas.


[2Lors des dernières élections présidentielles dans les "Nouvelle d’Arménie Magazine" dirigé par Jean-Marc Ara Toranian, ancien porte parole de l’ASALA en France.

[3"semblables" et "elle-même" volontairement entre guillemets car peut-on décemment mettre dans le même panier toute une communauté et une poignée d’ultra-nationalistes qui règnent d’une poigne de fer ? Non, je ne le crois pas.

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