PKK/Terrorisme : l’argumentaire "démocratique" des pro-terroristes
La « démocratie », concept cher mais de plus en plus galvaudé. Nous nous souvenons que le gouvernement de George W.Bush avait instrumentalisé les « valeurs démocratiques » pour intervenir militairement en Irak – au même moment il réduisait les libertés fondamentales aux Etats-Unis.
Hier, une manifestation légale, autorisée par la préfecture de police, à Paris (Place de la Bastille), de Français d’origine turque a été la cible d’une agression par une milice proche du PKK qui a fait de nombreux blessés. Parmi les manifestants se trouvaient essentiellement des familles.
Les agresseurs armés de bâtons et de battes de base-ball ont attaqué les manifestants faisant 15 blessés dont un grave qui se trouve entre la vie et la mort. Les forces de l’ordre n’intervenant malheureusement que bien trop tard.
Sur Internet, les anti-Turcs en tout genre (pour la plupart extrémistes kurdes, arméniens, extrême gauchiste) justifient cette descente par la lutte pour la « démocratie » et le combat contre les « fascistes turcs », les mêmes arguments prétextes qui depuis des années servent à justifier et taire les violences contre les Turcs et les originaire de Turquie.
Car de la « démocratie » dans les agissements de ces sympathisants du PKK il n’y en a pas. Agresser physiquement des femmes et des enfants, s’en vanter et affirmer qu’il s’agit d’un geste démocratique, montre le point de pourrissement de ce vocable qui, faisant fi des droits et libertés, permet aujourd’hui de justifier son contraire.
Ainsi, des extrémistes font une descente dans une manifestation autorisée, tabassent des enfants, mettent un jeune dans le coma, repartent tranquillement et justifient leur geste par la "démocratie", et les médias applaudissent des deux mains alors que des internautes commentateurs stigmatisent Français d’origine turque qui sont les véritables et seules victimes.
Si le Hamas organisait une telle descente lors d’une manifestation de Français d’origine juive le pays tout entier se lèverait avec raison. Dans le cas des Turcs, les médias et les internautes préfèrent plutôt les accuser. Bref, les politiques et les médias prétendent lutter contre le communautarisme mais l’encouragent en détournant les yeux de la vérité et en courbant l’échine devant les communautés les mieux structurés.
Souhaitons que le jeune dans le coma s’en sorte, et que les autorités punissent enfin tous les actes et propos racistes, anti-Turc qui se multiplient en France et Europe et qui ne font qu’attiser la haine contre la communauté turque.
De notre côté, en tant que Français d’origine turque, le temps est venu de nous organiser.