Le 27 avril 2010, le Tribunal Correctionnel de Lyon a reconnu M. Movsès Nissanian coupable d’injure publique envers M. Maxime Gauin.
M. Movsès Nissanian comparaissait pour avoir injurié M. Maxime Gauin en tenant les propos suivants : « Le poison de la société turque, c’est l’idéologie nationaliste. Les Turcs sont victimes aussi de cela, et je pense que nous devons les aider à progresser, ce n’est pas du tout accepter que des gens qui sont d’origine turque, ou pas d’ailleurs, parce que nous avons malheureusement beaucoup de Français qui ne sont pas d’origine turque qui aujourd’hui ont des positions négationnistes, on a sur des sites internet, un déchainement de gens comme comme Maxime Gauin, comme René Beaufort, des gens odieux, mas ce sont ceux qui étaient dans la milice, sous Pétain c’est ceux qui envoyaient les Juifs à Auschwitz, c’est des gens qui ont cette psychologie d’être avec le fort, pour envoyer le faible, pour, donc, je pense que, c’est pour ça que je veux pas du tout faire un combat entre les Arméniens et les Turcs, parce que c’est pas ça le combat aujourd’hui, il est transversal ».
L’évocation des sites internet se référait à deux articles publiés sur le site « Turquie Européenne » sous les titres « Un génie méconnu : Jean-Paul BRET » et « Les chers amis de M. BRET »
Le tribunal a jugé que l’assimilation de M. Maxime Gauin aux criminels de guerre, auteurs de crimes contre l’humanité est constitutive d’une expression outrageante et caractérise ainsi l’injure publique envers un particulier.
A noter que ce jugement confirme les propos tenus par le Président lors de l’audience du 5 janvier qui rappelait « Le tribunal ne tranche pas entre les thèses historiques ». En effet, le tribunal n’a pas reproché à M. Maxime Gauin de reprendre, dans les articles incriminés, les écrits d’historiens tels que Bernard Lewis, Guenter Lewy, Stanford J. Shaw et Gilles Veinstein défavorables à la thèse du « génocide arménien ».
Bravo à M. Maxime Gauin pour sa pugnacité à défendre son honneur et sa réputation. Et merci à lui de montrer à la communauté turque et notamment aux associations franco-turques que la voie judiciaire peut être terriblement efficace contre les Arméniens qui ont recours à la diffamation, à l’injure et aux menaces pour imposer aux Turcs leur version de l’histoire.
Source : Blog de Ayşın Bodur
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