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Le président de la République de Turquie, s’était entretenu par téléphone avec son homologue français François Hollande, puis par la suite le Ministre des Affaires Etrangères (MAE) Mevlüt Çavuşoğlu avec Laurent Fabius.
L’ordre du jour de la Turquie a été la frontière syrienne et les développements qui en découlent.
Dans ce contexte, le MAE s’est entretenu avec son homologue français Laurent Fabius, le chef de la diplomatie turque a réitéré l’importance de former ’une zone tampon’.
"Une zone tampon doit être formée immédiatement à la frontière entre la Syrie et la Turquie" a assuré le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius.
L’objectif de la visite était de discuter de la nouvelle période sur la ligne Ankara-Paris dans l’étendue du document cadre de stratégie dressé en vue de développer les relations bilatérales post-Sarkozy.
« Si nous voulons éradiquer le terrorisme dans la région, nous devons agir ensemble. Ce n’est pas possible de l’arrêter même avec des frappes aériennes » a déclaré M. Çavuşoğlu.
Le chef de la diplomatie turque a réitéré que la crise en Syrie n’est pas uniquement constituée de l’EIIL, son homologue français Laurent Fabius appuyant la lutte contre Assad et l’appel de la Turquie pour une « zone sécurisée » à la frontière turco-syrienne.
« Certains citoyens français rejoignent également l’EIIL. Notre effort est le même pour la lutte. Il ne faut pas soutenir le régime Assad. C’est l’objectif partagé de la France et de la Turquie. Nous devons faire un choix entre l’EIIL et la répression d’Assad. Il faut soutenir l’opposition modérée contre le régime et l’EIIL. La France est persuadée des efforts de la Turquie. Surtout pour ceux qui fuient la Syrie. Dans ce contexte, une zone sécurisée doit être établie. Cette zone peut être créée uniquement par une coopération étroite sur le plan internationale » a déclaré M. Fabius.
Dans l’étendue de la visite, une feuille de route a été signée afin de faire progresser les relations bilatérales pour les deux prochaines années.
