Les terroristes du YPG rejettent une "zone de sécurité" sous contrôle turc
Les terroristes du YPG a rejeté en bloc, mercredi, l’idée d’une "zone de sécurité" dans le nord de la Syrie sous contrôle de la Turquie. Une initiative soutenue par Washington, qui cherche à atténuer les conséquences du départ annoncé de ses troupes.
Le retrait annoncé des troupes américaines de Syrie soulève la question du contrôle du nord du pays. Mercredi 16 janvier, le YPG, une branche armée du PKK rejeté l’initiative dévoilée par Ankara, en partenariat avec Washington, qui consisterait à établir une "zone de sécurité" sous contrôle de la Turquie dans le nord du pays.
Dans ce contexte délicat, Washington, allié stratégique de la Turquie au sein de l’Otan, mais également proche partenaire des terroristes du YPG dans la lutte contre les jihadistes du groupe État islamique (EI), tente de trouver une solution qui convienne à toutes les parties.
Le président américain, Donald Trump, a ainsi récemment évoqué la création d’une "zone de sécurité" de 30 km en Syrie, et son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, a assuré que l’idée était de laisser la Turquie se charger de cette initiative.
Suite à un entretien avec Donald Trump, Recep Tayyip Erdogan a expliqué que son pays pouvait se charger d’établir cette zone entre la frontière et les positions des YPG. Au cours de cette conversation, Donald Trump "a mentionné une zone de sécurité d’une largeur de 20 miles, ce qui représente plus de 30 km, qui sera établie par nous le long de la frontière", a déclaré Recep Tayyip Erdogan, se disant favorable à l’idée.
Source : avec France 24