L’homme a pourtant besoin de plus en plus d’énergie pour pouvoir vivre et se développer, a une telle vitesse, les ressources énergétiques seront épuisées dans 100 ans.
En effet, 80% de l’énergie consommée provient des matières fossiles (pétrole, charbon et gaz naturel). Les énergies fossiles prennent des millions d’années pour se former ; elles sont donc non-renouvelables et les réserves limitées. Quant à la demande globale, elle augmentera de 33% d’ici 2035.
Il y a en fait une autre ressource énergétique découverte dans les années 1800, dite « le gaz de schiste ». Cette sorte de gaz est conservée dans les pores des roches sédimentaires des sources pétrolières et gazières. Mais l’extraction de ce gaz nécessite une technologie de pointe et est particulièrement coûteuse.
Les scientifiques américains peuvent aujourd’hui extraire ce gaz de schiste qui est une alternative au pétrole et au gaz naturel, bien que les coûts soient élevés.
L’eau à haute pression enrichie d’agents chimique injectée dans la roche et utilisée comme force propulsive pour faire remonter le gaz à la surface après une opération de fracturation par un forage dans la roche, engendre des réticences.
On craint par exemple que l’injection d’agents chimiques dans la roche souterraine pour l’extraction du gaz de schiste, contamine la nappe phréatique.
Les agents chimiques menaceraient aussi la santé humaine. Les experts en changement climatique précisent que le gaz de schiste est un carburant fossile et qu’il contient un taux élevé de dioxyde de carbone.
Les géologues expriment une autre réticence. Ils signalent que l’opération de fracturation de la roche après un forage pourrait provoquer des failles.
Les pays pauvres en ressources énergétiques sont particulièrement sensibles à ce sujet. Si les technologies convenables seront développées, cette ressource pourrait bien remplacer le pétrole et le gaz naturel.
Actuellement, les Etats-Unis, la Chine, l’Australie et le Canada sont les pays qui donnent beaucoup d’importance à l’extraction du gaz de schiste.
La Chine vient en tête du classement avec une réserve en gaz de schiste de 1,2 trillions de mètres cubes, suivie des Etats-Unis avec 860 milliards de mètres cubes, puis de l’Argentine, le Mexique et l’Afrique du Sud.
La Turquie porte beaucoup d’espoir dans le gaz de schiste. Des vastes champs de gaz de schiste ont été découverts en Turquie, poussant les géants énergétiques à investir en Turquie. Les sociétés ont commencé à étudier le potentiel de gaz de schiste en faisant des accords avec le partenariat anonyme des pétroles de Turquie.
Les géants énergétiques jugent les réserves situées dans le nord-ouest et dans le sud-est de la Turquie, significatives et ce, à l’échelle mondiale. La quantité de ces réserves n’a pas pu être définie car les puits n’ont pas encore été ouverts, mais les géologues l’estiment à 1.8 trillion de mètres cubes. Cette quantité suffirait à répondre aux besoins énergétiques de la Turquie pendant 40 ans.
D’autre part, la direction des recherches et explorations minières poursuit ses travaux de recherche à l’échelle globale. Selon les travaux de forage réalisés, il y aurait une réserve de gaz de schiste de 8 milliards de tonnes dans les champs de bore à Konya Ereğli et à Niğde.
Certaines compagnies énergétiques prévoient que le prix des ressources énergétiques à l’échelle mondiale baisse suite à la prolifération de l’utilisation du gaz de schiste et en dissipant les préoccupations environnementales d’ici quelques années.
