Vingt prévenus comparaissent devant le tribunal correctionnel de Nice à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 2 novembre, pour trafic de fausse monnaie, proxénétisme ou blanchiment d’argent
On les appelle les « voleurs dans la loi ». On, c’est la police française. Toutes les polices européennes emploient aussi ce vocable. Les médias russes également, qui en font un synonyme de mafieux. En juillet 2011, un site internet russe anglophone titrait : « La mafia de l’ancienne URSS à la conquête de la France ».
Il y était question des activités des « voleurs dans la loi » ex-soviétiques dans plusieurs villes disséminées à travers l’Hexagone, dans des villes parfois pas plus réputées à l’étranger que Caen ou Poitiers. Dans l’article, Nice, encore plus que Marseille, tenait la vedette : on y parlait, notamment, du double meurtre du boulevard François-Grosso, le 6 mai 2011. Celui d’un Tchétchène, Abdulla Erzanukaev, et d’un Arménien, Edouard Margarian, tous deux considérés comme des chefs de clan.
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