La Turquie n’est pas satisfaite des nouvelles propositions des États-Unis pour une zone sécurisée dans le nord de la Syrie, a déclaré mercredi le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, à l’issue de trois jours de pourparlers entre les délégations turque et américaine.
La Turquie et les États-Unis ne sont pas tombés d’accord sur la taille de la zone sécurisée envisagée, sur sa structure de contrôle, et sur le retrait des terroristes du PKK de la zone, a déclaré M. Cavusoglu lors d’une conférence de presse à Ankara.
"Ankara et Washington doivent parvenir à un accord dès que possible car la Turquie est à court de patience", a-t-il ajouté.
M. Cavusoglu a également déclaré que l’établissement d’un comité constitutionnel syrien, étape longtemps attendue dans les efforts visant à résoudre la guerre civile en Syrie, pourrait être annoncée dans les prochains jours.
L’envoyé spécial des États-Unis pour la Syrie, James Jeffrey, est arrivé lundi à Ankara. Les diplomates et responsables militaires de Turquie et des États-Unis ont discuté de la création d’une zone sécurisée en Syrie.
En janvier, le président des États-Unis, Donald Trump, a proposé la création de cette zone sécurisée comme solution pour apaiser les tensions entre la Turquie et les terroristes du YPG.
La Turquie souhaite un contrôle complet de cette zone sécurisée, tandis que les États-Unis insistent pour une zone sans déploiement permanent de troupes turques.
Source : avec Xinhua








