L’inquiétude de l’extrême droite en France à l’approche des élections

L’inquiétude de l’extrême droite en France à l’approche des élections

Les derniers sondages montrent que lors du premier tour des élections législatives anticipées en France, la coalition dirigée par le parti d’extrême droite de Marine Le Pen, le Rassemblement National (RN), obtiendra le plus de voix.

Les sondages réalisés par l’institut Ipsos pour le journal Le Parisien et Radio France indiquent que le RN arrivera en tête du premier tour des élections, qui se tiendra le 30 juin, avec 31,5 % des voix, suivi par le Front Populaire des partis de gauche et écologistes avec 29,5 % des voix.

Selon le sondage, la coalition du président Emmanuel Macron se classera troisième avec 19,5 % des voix.

Selon le sondage Odoxa, la coalition RN obtiendrait 33 % des voix, le Front Populaire 28 % et la majorité au pouvoir 19 %. Quant au sondage Opinionway-Vae Solis, il prévoit que la coalition RN obtiendra 35 % des voix, le Front Populaire 28 % et l’alliance gouvernementale 22 %.

LES MANIFESTATIONS CONTRE L’EXTRÊME DROITE SE POURSUIVENT
Certaines organisations de la société civile, parmi lesquelles des féministes, ont lancé un appel à manifester dans plusieurs villes, dont la capitale Paris, Lyon et Lille.

L’organisation "Alertes Féministes", qui regroupe plus de 180 associations et syndicats défendant les droits des femmes et luttant contre le sexisme en France, a également appelé la population à se rassembler à Paris pour dénoncer le "faux féminisme de l’extrême droite" et "le véritable danger qu’elle représente pour les droits des femmes".

De nombreux manifestants se sont rassemblés sur la Place de la République à Paris, portant des pancartes avec des slogans tels que "Un avenir féministe est possible" et "Les unions féministes contre l’extrême droite", et ont protesté contre la montée de l’extrême droite dans le pays.

Lors des élections européennes, le RN avait obtenu 31,37 % des voix, arrivant largement en tête, tandis que le parti Renaissance du président Macron avait obtenu 14,60 %, se classant deuxième.

Après l’annonce des résultats des élections européennes, Macron avait décidé de dissoudre le Parlement le 9 juin et d’organiser des élections anticipées du 30 juin au 7 juillet.