23 avril 2024

58 visiteurs en ce moment

100e anniverssaire de la république de Turquie

International

L’Azerbaïdjan condamne le projet d’aéroport de l’Etat arménien à Stépanakert

Publié le | | Nombre de visite 122

L’Azerbaïdjan a vivement condamné l’ouverture prévue de l’aéroport de Stépanakert, en territoire azérbaïdjanais occupé par l’armée arménienne. À l’approche de la prochaine réunion de l’Assemblée parlementaire EuroNest, Elkhan Suleymanov , le chef de la délégation azerbaïdjanaise, a déclaré : « L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et la Conférence européenne de l’aviation civile (CEAC) ne devraient pas certifier l’ouverture d’un nouvel aéroport dans la région sous occupation arménienne du Haut-Karabagh et le lancement d’itinéraires de vols civils en provenance et à destination de cette région, qui violent de toute évidence l’espace aérien azerbaïdjanais et les règles du droit international ».

M. Suleymanov a ajouté que l’exploitation de vols civils dans le Haut-Karabagh sans le consentement de l’Administration de l’aviation civile de la République d’Azerbaïdjan serait contraire à la Convention de Chicago de 1994 sur l’aviation civile et irait à l’encontre des principes de souveraineté des États et d’intégrité territoriale de Bakou, reconnus par le Conseil de sécurité de l’ONU dans ses Résolutions n° 822, 854, 873 et 884 et confirmés dans des documents similaires par le Parlement européen, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), l’Assemblée parlementaire de l’OSCE et d’autres organisations internationales.

La délégation azerbaïdjanaise souligne que l’intention d’ouvrir illégalement l’aéroport de Stépanakert constitue une provocation et prouve que la partie arménienne ne souhaite pas réellement trouver une solution à ce conflit.

« Le lancement de nouveaux itinéraires de vols civils dans les territoires occupés aggrave l’atmosphère de méfiance entre les parties, influence de manière destructive le processus de négociation et a pour but de soutenir les revendications sur la modification du statut du Haut-Karabagh, tout en légalisant les régimes d’occupation à l’échelle internationale », a expliqué M. Suleymanov.

Haut-Karabagh

Le Haut-Karabagh est une région d’Azerbaïdjan occupée par l’armée arménienne depuis le début des années 1990. L’invasion arménienne s’est soldée par de violents massacres de civils azéris. Par la suite, l’Arménie a appliqué une politique de purification ethnique en déportant la totalité des survivants azéris de leurs terres.

Aujourd’hui, plus d’un million de réfugiés azerbaïdjanais vivent dans des conditions précaires en attendant de pouvoir éventuellement récupérer leur biens spoliés par l’Etat arménien.

Les terres et maison laissées à l’abandon ont été "offertes" par l’Etat arménien aux colons installés pour peupler les territoires occupés par l’Arménie.

A plusieurs reprise, les instances internationales ont condamné ce "génocide" et enjoint l’Arménie de libérer les territoires qu’elle occupe illégalement.

Les organisations nationalistes arméniennes nient les massacres et la déportation d’environ un million d’Azéris et profitent de leurs nombreuses officines implantées dans les pays d’Europe ou d’Amérique pour faire pression sur les instances nationales et internationales afin de bloquer la résolution du conflit.

A l’origine peuplé de 150 000 habitants entre Arménie et Azerbaïdjan, le Haut Karabakh ne comprend aujourd’hui plus que des colons arméniens. 30.000 d’Azerbaïdjanais ont été massacrés, deux millions d’entre eux ont été déportés du HK et des sept régions d’Azerbaïdjan attenantes, prises par les nationalistes arméniens.

Voir également :
 Imprescriptible, base documentaire sur le génocide du peuple azéri
 Nettoyage ethnique, liens sur les purifications ethniques des Azéris (1991-1994 et 1918-1920) par les Arméniens


Lire également
LE « BOUCHER DE MESHALI » ARRÊTÉ EN AZERBAÏDJAN

LE « BOUCHER DE MESHALI » ARRÊTÉ EN AZERBAÏDJAN

31 juillet 2023

Le Caucase a besoin de paix et de coopération pour un avenir prospère

Le Caucase a besoin de paix et de coopération pour

4 octobre 2023