100e anniverssaire de la république de Turquie

Il y a quelques jours, la Turquie a formalisé la demande adressée à l’Union européenne d’enregistrer le mot "döner" comme "spécialité garantie (TSG) et de protéger ainsi son utilisation dans les pays membres, comme cela a déjà été fait depuis quelques années avec "pizza". Il s’agit d’un plat turc typique, qui, en Italie, est plus communément appelé le "kebab", à partir d’un mot arabe signifiant "viande grillée".


Gastronomie

"Kebab", la Turquie demande sa reconnaissance dans l’UE

Publié le | par Hakan | Nombre de visite 467
"Kebab", la Turquie demande sa reconnaissance dans l'UE

Le mot – dérivé du verbe turc dönmek, « tourner en turc » — indique que le plat est composé de viande de mouton, d’agneau ou de bœuf, embroché sur une brochette verticale, tournante sur son axe, puis découpée longitudinalement pour obtenir des fines lamelles de viandes. Depuis plusieurs années, le döner s’étend à de nombreux pays européens.

L’objectif de la Turquie est de faire en sorte que, dans les pays européens, le mot "döner" ne puisse être utilisé que par les restaurateurs qui préparent le plat en respectant la méthode turque et en utilisant des ingrédients traditionnels. Comme l’explique le texte de la demande d’enregistrement présentée, le döner peut être fait avec des tranches de bœuf, d’ovins ou de poulets qui, avant la cuisson, doivent être marinées dans un mélange de yaourt ou de lait, d’épice ou de purée de tomates et de sel. Sur la broche, les couches de viande marinée doivent être alternées par des « tranches de graisse, de suif ou de matière grasse de queue de mouton.

La question précise alors en détail l’épaisseur que les tranches de viande doivent avoir en fonction du type utilisé (il peut être haché ou non) ainsi que des doses pour les différentes préparations autorisées.

Une phase de consultation a maintenant commencé sur la demande de la Turquie, qui durera au moins trois mois : au cours de cette période, chaque pays de l’UE pourra remettre en question la demande en invoquant des conflits de propriété intellectuelle.

Selon l’Association des producteurs de döner turcs en Europe, citée dans la demande, le marché de cet aliment dans les pays de l’Union européenne représente environ 3,5 milliards d’euros par an.


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