Immobilier : Les investisseurs iraniens s’orienteront vers la Turquie (experts)
Avec la levée des sanctions économiques contre leur pays, les investisseurs iraniens dans les domaine de l’immobilier s’orienteront vers la Turquie présument les experts.
L’accord sur le nucléaire conclu entre l’Iran et le groupe P5+1 (la Chine, les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Russie et l’Allemagne) est entré en vigueur avec le rapport final de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Ainsi, les sanctions économiques et financières qui étaient imposées à l’Iran à cause de ses activités nucléaires ont été levées.
Les représentants du secteur immobilier en Turquie ont estimé que le pays sera la première destination des investisseurs dans ce secteur, qui seront libérés en terme de transfert monétaire international, d’activité bancaire et d’investissement.
Interviewé par l’Agence Anadolu, le président du Conseil d’administration de la société de construction Demir Insaat, Hamit Demir a noté que "l’Iran et la Turquie ne sont pas seulement voisins, mais appartiennent aussi à la même religion". Il a souligné par ailleurs, que les Iraniens sont parmi ceux qui achètent le plus d’immobilier en Turquie.
"Nous avons vendu beaucoup de maisons aux Iraniens en 2011, en 2012 et en 2013, mais les affaires ont stagné après les événements survenus en Syrie, a-t-il affirmé. Les Iraniens aiment bien la Turquie et les Turcs. Bien que l’Europe, l’Afrique et les Etats-Unis sont aussi bien attractifs pour eux en terme d’investissement, les marchés iranien et turc sont dépendants l’un de l’autre."
Le vice-président du Conseil d’administration du groupe Fuzul, Eyup Akbal prévoit un importante coopération entre les deux pays et des visites réciproques dans le domaine des investissements immobiliers.
Akbal a fait savoir que son entreprise, présentera bientôt des projets en Iran : "L’Iran deviendra un marché très important pour nous, avec tous ces projets d’infrastructure et de logements publics qui attendent depuis des années. Les villes doivent être renouvelées. J’estime que c’est une occasion importante pour les entreprises turques du bâtiment."
Source : AA