Dix-sept Kurdes avaient été arrêtés dans le sud-ouest de la France, la semaine dernière.

Dix-sept Kurdes avaient été arrêtés mardi dans le sud-ouest de la France dans le cadre d’une enquête préliminaire sur des extorsions de fonds au profit du PKK, puis ils avaient été transférés à Paris sous escorte jeudi.

Les 17 Kurdes, dont 14 ont été appréhendés à Bordeaux et deux à Toulouse dans des milieux proches du Parti des travailleurs du Kurdistan considéré comme organisation terroriste par la Turquie, l’Union européenne et les Etats-Unis ont été présentés à un juge antiterroriste samedi.

Le juge a décidé de placer sept personnes en détention provisoire, tandis que quatre autres ont été mis en liberté pendant la durée de l’enquête.

Les suspects, soupçonnés de collecter de l’argent pour le PKK, ont été surveillés puis arrêtés à la suite de dénonciations de victimes, dont certaines avaient reçu des coups de couteau, dit-on de source proche du dossier.

Le PKK est considéré comme une organisation terroriste par la communauté internationale. Les attentats de l’organisation séparatiste ont causé la mort de quelque 45.000 personnes depuis 1984, début des attentats du groupe terroriste qui vise à instaurer un Etat indépendant kurde dans le sud-est de la Turquie.