L’Allemagne, qui était en concurrence avec la Turquie, a été désignée jeudi 27 septembre 2018 par l’UEFA pour organiser l’Euro 2024 de football. Le tournoi réunira 24 sélections pour 51 rencontres disputées dans dix stades, dont l’Allianz Arena de Munich et le Stade olympique de Berlin. La dernière grande compétition organisée par l’Allemagne était le Mondial 2006. Après trois échecs consécutifs, le dossier turc s’est encore incliné. Une quatrième défaite passerait très mal au pays.

Le coup de sifflet final du match entre l’Allemagne et la Turquie est intervenu ce jeudi 27 septembre 2018. La confédération européenne de football (UEFA) a révélé le nom du pays hôte de l’Euro 2024 qui réunira 24 sélections pour 51 matches. La compétition aura lieu en Allemagne, qui avait accueilli la Coupe du monde en 2006. Pour la quatrième fois, la Turquie doit s’effacer.

Alors pour l’Euro 2024, le comité de pilotage de la candidature avait décidé de faire de cet obstacle un atout. La Turquie est proche de l’Asie ? Cela aurait permis d’explorer « de nouveaux marchés », ou encore de « relier l’Ouest à l’Est », répondait Servet Yardimci, vice-président de la Fédération turque de football. Ce dernier mettait aussi en avant la qualité des infrastructures, avec la modernisation des stades à Istanbul, Konya ou encore Trabzon ces dernières années. Sept des dix enceintes proposées pour l’Euro 2024 étaient déjà prêtes à accueillir des matchs. La finale de la Ligue des Champions 2020 aura d’ailleurs lieu au Stade olympique d’Atatürk.

Sauf que le dossier turc présentait à peu près les mêmes points faibles qu’au moment de ses précédentes candidatures. Avec un gros point noir. « L’absence d’un plan d’action dans le domaine des droits de l’Homme soulève des inquiétudes », notait explicitement l’UEFA dans son rapport d’évaluation.