Par un comportement ouvertement turcophobe téléguidé par les organisations ultra-nationalistes arméniennes de sa région, le maire socialiste de Villeurbanne Jean-Paul Bret vient de rappeler à tous les Français d’origine turque et à tous les Turcs de France que tous les citoyens ne se valent pas.
(* photo : Nationalistes arméniens brûlant le drapeau turc à Marseille)
Vous connaissiez sans doute le délit de faciès, le maire socialiste de Villeurbanne Jean-Paul Bret vient pour sa part, d’inventer le délit d’origine.
M. Bret a imposé à une jeune femme, la reconnaissance du "génocide arménien" comme condition de présence sur la liste (prétendant la vouloir "diversifiée") qu’il mène dans le cadre des élections municipales.
Malgré les réactions et oppositions des historiens, la France a voté une loi qui dit ainsi : "La France reconnaît le génocide arménien".
La version officielle de la France sur ces événements est donc protégée par la loi tel un copyright.
Nul n’étant censé ignorer la loi, en quoi l’inquisition lancée par M. Bret était-elle pertinente ? Ou bien faudrait-il à l’avenir poser des questions du même acabit à chaque candidat sans exception, sur chacun des articles de loi de la république française ? On n’a pas fini...
Flagrant délit de turcophobie
M. Bret a fait cette demande à une seule personne en raison de son origine turque, tout simplement.
Ce traitement différencié basé sur une origine réelle ou supposée est en contradiction flagrante avec nos valeurs et principes républicains et s’avère être clairement un cas de discrimination fondée sur l’origine éthnique, raciale ou nationale.
Cette instrumentalisation d’événements historiques malheureux dont Turcs et Arméniens ont profondément souffert est contraire aux valeurs républicaines françaises, même si ces valeurs, semble-t-il, n’existent plus que sur le papier.
Les Turcs au tribunal populaire
Comme si cela ne suffisait pas, M. Bret voulait en plus que la candidate récite sa leçon par coeur devant un véritable tribunal populaire composé de quelques dirigeants d’organisations de lobbying arméniennes de Villeurbanne. Un véritable tribunal populaire auquel M. Bret comptait livrer une citoyenne française d’origine turque.
Ces galipettes clientélistes devant les formations ultra-nationalistes arméniennes de sa région ont avant tout ridiculisé M. Bret. Le maire PS sortant quitte donc la scène avec une sortie bien remarquée.
Mais cet événement aura eu un effet positif en dévoilant au grand jour les effets pervers des activités du lobby arménien en France et des pressions qu’il fait subir :
– aux Français d’origine turque
– aux Turcs de France
– aux élus français
En même temps, M. Bret vient de rappeler aux Français d’origine turque et aux Turcs de France que tous les citoyens ne se valent pas.