La Turquie s’apprête à abriter la prochaine conférence internationale sur la question syrienne après celui de Tunis afin de renforcer la pression sur le régime de Damas, a annoncé vendredi M. Ahmed Davutoglu, ministre turc des Affaires étrangères lors des travaux de la conférence internationale des"Amis de la Syrie".
Les conséquences du manque de stabilité en Syrie ne peuvent être que négatives pour la Turquie qui "se veut ouverte à recevoir les réfugiés syriens fuyant leur pays en plus des dix mille Syriens déjà sur le territoire turc", a souligné le ministre turc des Affaires étrangères.
Actuellement, a ajouté le diplomate turc, l’Organisation des Nations Unies (ONU) devra jouer un rôle primordial dans l’affaire syrienne en garantissant l’arrivée des aides humanitaires envers les Syriens.
Le défi persistant, a-t-il poursuivi, n’est autre que "l’union de tous les rangs afin de répondre d’une manière efficace aux attentes des Syriens à travers une feuille de route internationale reposant sur un plan arabe de transition démocratique en Syrie".
Pour le ministre turc des Affaires étrangères, l’expérience politique de l’ancien secrétaire général de l’ONU, M. Koufi Anan " demeure fortement bénéfique actuellement", appelant l’administration syrienne à "coopérer fructueusement avec M. Anan en tant que nouveau émissaire de l’ONU et de la Ligue arabe sur la Syrie".
La position turque concernant la question syrienne s’articule autour de deux axes majeurs dont la réflexion sur les outils susceptibles d’acheminer des aides humanitaires pour les Syriens et le renforcement du Conseil national syrien à travers " l’élaboration d’un plan d’action regroupant toutes les entités syriennes", selon le chef de la diplomatie turque.
Source : xinhua




