Un nouveau scandale a éclaté dans le procès du groupe d’extrême droite Clandestinité National Socialiste (NSU) accusé d’avoir assassiné 10 personnes dont huit Turcs en Allemagne.
C’est le magazine Focus qui a révélé l’incident.
Les policiers avaient découvert 11 armes lors des fouilles effectuées dans la maison occupée par Beate Zschaepe, principale accusée, et par les membres de la cellule néo-nazie.
Toutefois, l’office criminel fédéral allemand n’a effectué les analyses d’empreintes digitales que sur quatre d’entre elles.
Le Tribunal de Munich chargé du procès a appris cette révélation le 17 janvier suite aux examens des dossiers qui ont mis en évidence ce scandale que deux ans après.
Le président du Tribunal a réclamé des examens d’empreintes sur les armes.
L’office fédéral criminel a fait part que ces analyses ne pouvaient être effectués sur les armes en question à cause des dommages enregistrés au cours de l’incendie déclenchée par les membres.
Parmi les sept armes qui n’ont pas été examinées, figure aussi un « Ceska 83 » qui a été utilisé dans le meurtre de 8 Turcs et d’un Grec.
Les corps des deux membres du NSA Uwe Böhnhard et Uwe Mundlos avait été retrouvés dans une caravane et il avait été prétendu qu’ils s’étaient suicidés pour échapper à la police suite à un braquage d’une banque le 4 novembre 2011.
Le même jour, le troisième membre du groupuscule Beate Zschaepe aurait incendié la dernière maison occupée à Zwickau pour détruire toutes les preuves.






