Terrorisme en Turquie : le PKK demande à ses militants d’attaquer des écoles.
A l’approche des fêtes du printemps (le « Nevruz ») en Turquie, l’organisation terroriste PKK entend transformer les festivités en actions violentes et de propagande.
Dans cet objectif, l’un des leaders du mouvement terroriste, Cemil Bayik, a donné des instructions aux membres du parti pro-kurde en Turquie, le BDP. Ces instructions, interceptées par les renseignements turcs, prévoient de « transformer les festivités du « Nevruz » en soulèvement » selon le schéma suivant :
– Les villes d’Istanbul, Diyarbakir, Adana, Mersin, Batman et Hakkari seront en priorité cible des agitations.
– Refus de fêter le Nevruz dans les lieux réservés par les instances préfectorales
– Les célébrations devront se faire dans les lieux fixés par le PKK
– Les célébrations se feront le 18 et non le 21 mars
– Les célébrations devront se faire dans une atmosphère de deuil
– Des discours pro-PKK devront être prononcés
– Interdiction de chanter et de danser
– Créer une psychose parmi la population en affirmant que les forces de l’ordre prévoient de tirer sur la foule.
– Relayer la rumeur selon laquelle les forces de l’ordre piégeront avec des bombes les lieux des célébrations désignés par le PKK
– Des soulèvements seront organisés
– Les écoles et les campus seront boycottés ou brûlés.
Dans le passé, le PKK a assassiné des centaines d’instituteurs en Turquie afin de « stopper la propagande de l’Etat turc » selon leur terminologie. Récemment les activistes du PKK ont kidnappé 7 enseignants dans la ville de Diyarbakir. Les attaques contre les écoles, par les terroristes kurdes, sont également légion :
Ici une attaque d’une école primaire dans la ville de Mardin :
Attaque d’un collège dans la ville de Sirnak :
Les activistes du PKK agissent également dans les pays européens en particulier en Allemagne, Belgique et en France où chaque année des manifestations regroupant des milliers de personnes sont organisées afin de soutenir l’organisation terroriste.
En novembre dernier des dizaines d’activistes du PKK ont des manifestants turcs à Bastille (Paris)qui s’étaient regroupés contre le terrorisme sans que les médias, ni les organisations des droits de l’homme ne condamnent ces agissements légitimés sous le couvert de "lutte démocratique".