19 avril 2024

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100e anniverssaire de la république de Turquie

Europe

L’extrême droite fait son entrée au Parlement d’Athènes

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Photo : Allocution télévisée de Georgios Karatzaferis, président fondateur du LAOS

Pour la première fois, depuis le retour de la démocratie en 1974, une formation d’extrême droite fait son entrée au Parlement grec. Bénéficiant du discrédit des partis traditionnels, l’Alarme populaire orthodoxe (LAOS), comme les petits partis, communiste (KKE) ou d’extrême gauche (Syriza), obtient, avec 3,7 % des suffrages, dix sièges dans une Assemblée qui en compte 300.

À la tête du LAOS, l’eurodéputé Georges Karatzaferis est un ancien de Nouvelle Démocratie, le parti du premier ministre, dont il avait été exclu en 2000. Au nom de sa formation qui plaide pour la mise en place de quotas à l’immigration et s’oppose à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, Georges Karatzaferis a prévenu qu’il soutiendrait le chef du gouvernement dans tous les « aspects positifs » de son travail, mais n’hésiterait pas pour le reste à le combattre.

Kostas Caramanlis a jusqu’à demain pour former la nouvelle équipe gouvernementale. Il a annoncé hier qu’elle serait plus « resserrée » et compterait du « sang neuf ».

Le premier ministre qui avait souhaité des législatives anticipées pour engager les réformes structurelles, voulues par Bruxelles, notamment celle des retraites, dispose d’une majorité plus réduite que dans l’Assemblée sortante : 152 élus contre 165. L’opposition socialiste du Pasok compte 102 députés, les communistes du KKE 22 et les radicaux du Syriza 14.

L’extrême droite grecque s’était effondrée suite à l’intervention de l’armée turque dans le nord de Chypre en 1974 en réponse à un coup d’Etat d’ultranationalistes chypriotes grecs, soutenus par la dictature des Colonels à Athènes, visant à rattacher de force l’île à la Grèce. Ce putsch avait également pour objectif la destruction de la minorité turque de l’île.

L’intervention militaire turque qui visait à protéger la population turque s’est soldée par la division de l’île en deux entitée politiques, une administration grecque au sud et la République Turque de Chypre du Nord (RTCN).

Des pourparlers sont en cours à l’ONU pour tenter de réunifier l’île, mais le referendum qui s’est tenu en 2005 sous l’égide des Nations Unies a été rejeté par la partie grecque alors qu’il a été massivement approuvé par les Turcs.

Sous la pression de l’administration chypriote grecque et du gouvernement d’Athènes, la RTCN subit un embargo agressif et se trouve politiquement et économiquement isolée sur la scène internationale.

Devant le soutien massif de la population chypriote turque au referendum pour la réunification, l’Union Européenne s’est engagée à mettre un terme à l’isolement de la RTCN, mais elle se heurte depuis au blocage systématique des Chypriotes grecs.

Avec Le Figaro


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