28 mars 2024

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Economie

Le projet Nabucco ne pourra pas être réalisé sans la participation de la Turquie

Publié le | par TN-pige | Nombre de visite 295

Un chef exécutif du projet gazier Nabucco, Reinhard Mitschek, a déclaré mercredi que le projet ne pourrait pas être réalisé sans la participation de la Turquie.

"Le projet ne pourra pas etre réalisé si la Turquie se retire", a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Ankara.

"Il n’y a pas de plan B pour Nabucco, qui consiste en un plan A et la participation de la Turquie est très importante", a-t-il indiqué.

Selon Mitschek, il existe deux options pour entamer le projet. "A partir de l’est de la Turquie ou près du village d’Ahiboz aux environs d’Ankara (centre)", a-t-il ajouté. "Nous sommes ouverts à ces deux alternatives", a-t-il encore ajouté et précisé que le projet Nabucco n’est pas le concurrent de Blue Stream, un gazoduc en service acheminant du gaz russe en Turquie via la mer Noire.

Construit par le pétrolier italien ENI et le géant gazier russe Gazprom, Blue Stream est entré en service en décembre 2002 et offre à la Turquie un approvisionnement en gaz russe direct. via la mer Noire. Le potentiel du Blue Stream est de 16 milliards de mètres cubes par an.

Le projet Nabucco, projet énergétique prioritaire, consiste en un gazoduc de 3.300 kilomètres, d’une capacité maximale prévue de 30 milliards de mètres cube par an. Il permettra de transporter en Europe du gaz du Moyen-Orient et de la mer Caspienne.

A l’ouest, le gazoduc aboutira à Baumgarten an der March, grand terminal gazier situé en Autriche. Les travaux devraient commencer en 2009 et s’achever en 2012.

Le projet Nabucco s’inscrit dans le programme Réseau transeuropéen d’énergie de l’Union européenne et il vise à sécuriser les approvisionnements en gaz et de rendre indépendant en partie des traditionnels fournisseurs de gaz de l’UE, à savoir la Russie, l’Algérie et la Norvège.

Le gazoduc relie la Turquie à l’Autriche en passant par la Roumanie, la Bulgarie et la Hongrie et devrait mettre en place une nouvelle voie d’approvisionnement pour le gaz de la mer Caspienne, de l’Asie centrale et, à terme, du Moyen-Orient.


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