Turquie/ASALA : Markar Esayan serait prêt à faire des excuses aux Turcs (presse nationaliste arménienne)
Selon les "Nouvelles d’Arménie Magazine" (armenews.com - mensuel de propagande semi-officiel du parti national-socialiste arménien FRA Dashnaktsoutioun) Markar Esayan, rédacteur au quotidien turc Taraf (extrême gauche) aurait fait des excuses aux Turcs à cause des meurtres de l’organisation terroriste arménienne l’ASALA.
Il s’avère que le rédacteur en chef des "Nouvelles d’Arménie Magazine" n’est autre que M. Ara Toranian, activiste turcophobe notoire et ancien porte parole de l’ASALA dans les années 80, aujourd’hui recyclé dans des activités plus licites comme le militantisme politique et le lobbying au sein des groupes de pression nationalistes arméniens de France. En 2003, Monsieur Ara Toranian était notamment président du "Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France" (CCAF), autre pendant de la FRA Dashnaktsoutioun en France.
Selon armenews, Markar Esayan aurait écrit que les gens qui n’approuvent pas les actes de l’administration en 1915 n’ont pas besoin de faire des excuses puisque ils n’ont aucun rapport avec ces événements. Toujours selon la même source, il aurait affirmé ne s’être jamais estimé coupable ou responsable des meurtres de l’organisation ASALA : « je suis triste pour chaques personne assassiné jusqu’à maintenant. Il y a des gens demandant aux arméniens de faire des excuses d’abord. Si cela pouvait entraîner un bénéfice je ferais des excuses pour tous les crimes ».
Markar Esayan aurait également écrit que la plupart des initiateurs de la pétition d’excuse envers les Arméniens étaient de proches amis et qu’il soutenait cette initiative.
Concernant les événements de 1914-1922 survenus entre Turcs et Arméniens (réduits à la seule année 1915 par les groupes anti-turcs), les Turcs espèrent que les responsabilités arméniennes dans les massacres commis contre les civils turcs d’Anatolie soient enfin reconnus et assumés, tout particulièrement par la FRA Dashnaktsoutioun, responsable directe de la majorité de ces meurtres durant la seconde guerre mondiale. Les organisations nationalistes arméniennes nient catégoriquement ces faits pourtant reconnus par les historiens spécialistes de l’Empire Ottoman. La FRA Dashnaktsoutioun maintient toujours ses archives sur le sujet hermétiquement fermées aux chercheurs, qu’ils soient turcs, arméniens ou étrangers. Les Turcs de leur côté demandent l’instauration d’un dialogue et d’un débat et ne demandent aucune réparation, si ce n’est la fin de la campagne de révisionnisme et la mémoire sélective lancée par les organisations nationalistes arméniennes.
Les événements de 1914-1922
Des affrontements inter-ethniques et des déplacements forcés de populations en Anatolie orientale, entre 1914 et 1922, ont fait plusieurs centaines de milliers de morts parmis les Turcs et les Arméniens. L’Empire ottoman était alors engagé dans la Première Guerre Mondiale aux côtés de l’Allemagne et de l’Empire Austro-Hongrois. Dès 1914, des Arméniens ottomans ont massivement pris le parti des Russes, contre les Turcs, se livrant à des massacres de masse et à des pillages dans l’est de l’Anatolie. A la suite de ces événements, le gouvernement ottoman décida d’éloigner une partie de la population arménienne des zones de front et à risque. Ce transfert se solda par un lourd bilan humain.
La Turquie et de nombreux historiens rejettent catégoriquement la thèse controversée d’un "génocide" que le gouvernement ottoman aurait perpétré contre la population arménienne de l’Empire. Cette thèse, défendue par les nationalistes arméniens, est aujourd’hui instrumentalisée afin d’exercer des pressions politiques sur la Turquie, notamment pour entraver la perspective de son adhésion à l’Union Européenne.
Sur la toile :
– Une figure du terrorisme arménien : Ara Toranian