Par Célia MASCRE
Depuis le 28 février, lorsque les troupes russes sont officiellement entrées en Crimée, la minorité tatare de la péninsule, opposée à l’annexion à la Russie, se sent menacée par leur présence. Selon le New Yorker, les portes de certains d’entre eux ont été marquées avec un "X", rappelant la période stalinienne où les tatars de Crimée furent déportés en masse, sous prétexte d’avoir "collaboré avec les nazis". Pour certains, le choix est fait de partir vers l’ouest de l’Ukraine, à Lyiv notamment où un accueil particulier leur est réservé par Petro Kolodiy, président du conseil régional, qui a mis en place une ligne directe pour ces populations.
Ces évènements mettent le premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan dans une position plutôt inconfortable, tiraillé entre la volonté de défendre la minorité des tatars en Crimée, avec qui il a une histoire et une culture commune, et celle de ne pas contrarier son allié de taille, Vladimir Poutine. (...)
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