Refus de dialogue
L’Arménie ésquive à nouveau le dialogue avec la Turquie
Le ministre des Affaires étrangères arménien Vardan Oskanyan, a demandé lors d’une conférence de presse à Istanbul la réouverture de la frontière entre la Turquie et l’Arménie comme un préalable à toute discussion sur les "questions sensibles qui (les) séparent".
La Turquie pose comme préalable la signature d’un accord de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan à propos du Haut-Karabakh, région occupée depuis 1993 par les Arméniens et théatre du Génocide Azéri perpetré par l’Etat arménien contre les civils azerbaïdjanais.
Au-delà de cette question, le refus par la Turquie de céder au lobbying menée par l’Arménie en Europe et aux USA demeure un point majeur d’achoppement pour la reprise des relations diplomatiques apaisées.
La Turquie a par ailleurs plusieurs fois proposé à l’Arménie la mise en place d’une commission conjointe d’historiens afin de trancher la question une bonne fois pour toute. Elle s’est notament engagée à accepter les conclusions de cette commission, quelles qu’elles soient. L’Arménie, sous la pression de ses ultra-nationalistes, a toujours catégoriquement refusé car une telle initiative mettrait en péril le lobbying turcophobe que les organisations arméniennes mènent depuis bientôt 60 ans auprès des poilticiens étrangers.