18 avril 2024

32 visiteurs en ce moment

100e anniverssaire de la république de Turquie

Economie

Le bilan économique 2012 de la Turquie reste très loin des prévisions

Publié le | par Hakan | Nombre de visite 275
Le bilan économique 2012 de la Turquie reste très loin des prévisions

Avec une économie basée sur la demande intérieure, 2010 et 2011 ont été prospères pour une Turquie qui pouvait regarder de haut la crise mondiale et ainsi être vue comme un exemple pour les pays du Printemps arabe. Mais en 2012, sa croissance a stagné à 1% et les prévisions pour 2013 demeurent incertaines.

Avec une économie basée sur la demande intérieure, 2010 et 2011 ont été prospères pour une Turquie qui pouvait regarder de haut la crise mondiale. À tel point que son dynamique taux de croissance économique potentiel pour la période 2002-2011 à 4.3% lui valait d’être citée en exemple par les pays du Printemps arabe.

Mais en 2012, sa croissance a stagné à 1% et les prévisions pour 2013 demeurent incertaines. La surchauffe avec le boom de 2011 (près de 9% de croissance), dû à une forte demande intérieure, précédait une année 2012 à seulement 1% alors que le gouvernement misait sur 4% sur la foi des programmes à moyen terme du ministère du Développement.

Selon Aziz Konukman, maître de conférence à l’université Gazi (Ankara), la crise économique explique en grande partie ce revirement. L’Europe reste le principal pourvoyeur de liquidités, qui s’appuient sur l’investissement direct et la plus-value à court terme.

Toujours selon Aziz Konukman, également ancien chef du groupe de recherche de la Confédération des syndicats turcs, ce chiffre trouverait surtout son origine dans une croissance obnubilée par la demande intérieure et une balance négative des exportations nettes.

En partie à cause de la « contribution artificielle de l’or » : ou quand le minerai se veut à la fois à vendre et monnaie d’échange pour contourner l’embargo américain sur l’Iran. L’énergie se paye en lires turques qui reviennent au pays contre de l’or. Un « détournement » que TurkStat, l’institut national de statistiques, n’avait pas remarqué...

D’autre part, si l’instabilité régionale peut inquiéter les investisseurs et bloquer le trafic entre la Turquie et les pays arabes, à Hatay, province frontalière de la Syrie, les affaires (industrie et immobilier) semblent bien se porter.

Pour endiguer cette surchauffe, le gouvernement prenait la décision, début 2012, de réduire la croissance, sans toucher au PIB, en limitant l’accès au crédit, en partie rendu attractif par une monnaie surévaluée. Échec !

Lire la suite sur ECO Nostrum


Lire également